Traduction par Charles Héguin de Guerle.
Poésies de CatullePanckoucke (p. 81).

LVI.

À CATON.


Ô la plaisante, la drôle d’aventure, mon cher Caton ! elle vaut la peine que tu l’entendes, toi qui aimes tant à rire. Ris donc, mon cher Caton, pour l’amour de moi ; car c’est aussi par trop drôle, par trop plaisant. Je viens de surprendre un petit morveux qui s’efforçait de déflorer une jeune fille. Et moi, que Vénus me le pardonne ; j’ai percé le bambin d’un trait vengeur.