Poésies de Benserade/Je rougis, je pâlis
Autres.
Je rougis, je pâlis, je soûpire où vous êtes ;
Sans que vous connoissiez mon amoureux transport ;
Beaux yeux, beaux innocens, vous me donnez la mort,
Et ne sçavez ce que vous faites.
Bien que mon cœur brûlé, de ces flâmes discrètes,
N’espère aucun secours à son tragique sort ;
Beaux yeux, beaux innocens, je bénirois ma mort,
Si vous sçaviez ce que vous faites.
Attention : la clé de tri par défaut « Je rougis je palis » écrase la précédente clé « je rougis, je palis ».