Poésies badines et facétieuses/Mon testament

MON TESTAMENT.

Je veux, qu’après ma mort, cent putains toutes nues,
Soient, dessus mon tombeau, cent fois par jour foutues ;
Et que les cordeliers, en chantant leurs offices,
Aient tous, les vits bandans, dans le cul des novices ;
Et que les jacobins, débitant leurs sermons,
En prêchant sur les vits, réchauffent tous les cons.
Et que, sans consulter tant de législateurs,
On partage mon bien aux plus fameux fouteurs ;
Et qu’on donne mes os à des apothicaires,
Pour servir de canule à donner des clystères ;
Afin qu’après ma mort, ainsi que j’ai vécu,
Je sois encore utile au service du cu !!!

FIN.