Poésie et vérité 1942/Sur les pentes inférieures
Les Éditions de la Main à plume, (p. 9).
SUR LES PENTES INFÉRIEURES
Aussi bas que le silence
D’un mort planté dans la terre
Rien que ténèbres en tête
Aussi monotone et sourd
Que l’automne dans la mare
Couverte de honte mate
Le poison veuf de sa fleur
Et de ses bêtes dorées
Crache sa nuit sur les hommes.