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VIII


Pourquoi ce besoin fort et triste
De voir haleter et languir
Dans la détresse du plaisir
Le corps rêveur que l’on assiste ?

Espère-t-on ainsi capter
La part de l’âme inviolable,
Et voler, par la volupté,
À l’être épars et dévasté,
Sa solitude insaisissable ?

— Ah ! pouvoir excéder mes droits,
Pouvoir te dérober dans l’ombre
Ton secret, tes forces, tes lois,
Et sentir que ton désarroi
Appartient à mon âme sombre
Plus que je n’appartiens à toi !