Poème de l’amour/65
LXV
Je voudrais mourir, mais non pas
D’une autre et plus tranquille mort
Que celle que causent ton pas,
Ta voix, ton regard, ton abord.
Pourrai-je renoncer, crois-tu,
— Bel arbre humain, cyprès ! tilleul !
À ce grand besoin éperdu
Que j’ai de périr par toi seul ?