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LX


Je ne puis jamais reposer
Mon esprit, qui, de loin, contrôle
Le souci qui vient t’épuiser,
L’ennui qui pèse à ton épaule.

Jamais je n’ignore un instant
Que tu respires, parles, rêves ;
J’éprouve, triste combattant,
La nécessité d’une trêve !

— Ah ! j’aurais besoin que parfois,
Dans une calme et longue aurore,
L’univers m’apparût sans toi,
Et ne t’eût pas fait naître encore !