Pleureuses/Note de l’éditeur

PleureusesErnest Flammarion (p. 4-8).


À


CATULLE MENDÈS


H. B.


NOTE DE L’ÉDITEUR




Ces vers, composés par Henri Barbusse entre sa dix-huitième et sa vingtième année, ont été publiés il y a vingt-cinq ans. Ils furent accueillis avec une faveur dont le monde des lettres n’a pas perdu le souvenir. Catulle Mendès, qui n’avait connu Barbusse que par ses vers et qui, ainsi qu’il l’écrivit, avait « cette joie fière de ne l’avoir aimé qu’après l’avoir admiré », salua, à l’apparition de Pleureuses, cet inconnu auquel il prédit la célébrité, ce nouveau venu « qui portait sur son front le signe fatal et magnifique ». Aucune réimpression n’a été faite de ce recueil, qui fut vite épuisé et dont la première édition est introuvable.

Nous avons pensé que les lecteurs — que le poète de Pleureuses a groupés depuis lors — de ses ouvrages en prose, nous sauraient gré de rééditer cette œuvre qui marque son début dans la carrière des lettres.