nag ni ; ivez, tréc. ive^ ie aussi, de plus ; kennebeut^ tréc. keneubet non plus ; kerkouls, tréc. kenkouls ou Aoî^i5^ aussi bien ; pa quand ; padal, koiilskoude^ kouskoude cependant ; hogen mais, or ; ervâd, avâd mais (après un mot) ; rak car ; rakse c’est pourquoi. On peut y joindre les particules ia oui, nann non.

La conjonction a que » entre deux verbes se rend par penaoz^ penôz (proprement «’comment »), ou 6z, 6, qui se sous-entend souvent, et se supprime toujours devant une négation. Exemple des trois « si » français : Si tu es toujours si paresseux, je ne sais si tu pourras apprendre un métier ; tréc. Ma vez derc’hmat ken diek-ze, n-oTin ket ha te c’hallo ou hag-efi c’halli diskih eur vicher, (La forme du verbe être suffirait à indiquer ici la continuité de l’état).

Dans les locutions conjonctives^ « que » se rend d’ordinaire par ma, qui se supprime devant la négation : gant ma vezo pourvu qu’il soit, gaFit na veto (ket) pourvu qu’il ne soit pas. Quoique se traduit le plus souvent par m^... da : quoiqu’il soit large evitaTi da vean ledan. Que, au sens de pour que, evit ma^ ou simplement ma ; de peur que, gant aon na, ou evit na^ tréc. et corn, bete goxit na. Léon, endra tant que, tréc. endra vu que. Keit ha (ma), e-pad ma^ en pad ma tant que, a-greiz ma pendant que. Daoust savoir si, malgré, etc.


XIII

INTERJECTIONS


74. Les principales sont :

Ai, aiaou, ai Doue ! aïe !

Ai ta, allons ! courage !

Aou ouf !

Ac’han ta, ’han ta, eh bien donc !

Ac’h, fec’h, fae, foei, fi !

Allaz ! siouaz ! hélas !

Mâd ! ma bon, bien !

Tec’h ! diwall place ! prends garde !

Peoc’h, peuc’h paix !

Grik ! mik silence !

Brao ! brao bravo, très bien !

Gwâ ! malheur !

Ho ! ho !

Holla ! holla ta ! holà ! attention !

Arsa, arsa ta ! ça ! allons !

Ha ! ha !

Harao ! haro ! fi donc !

Harz al laer ! au voleur !

D’an tan ! au feu !

Hem zikour ! forz ma bue ! au secours ! à l’assassin !