Petit dictionnaire de la langue française (1836)/Texte entier/E
E.
E, s. m. 5e lettre de l’alphabet et la seconde des voyelles.
EAU, s. f. élément liquide ; pluie, rivière, lac, mer, fontaine ; sueur, urine ; lustre brillant des pierres précieuses.
EAU-DE-VIE, s. f. liqueur spiritueuse extraite du vin, des grains (pl. eaux-de-vie.)
EAU-FORTE, s. f. acide nitreux ou sulfurique (pl. eaux-fortes.)
EAU-SECONDE, s. f. eau-forte étendue d’un tiers d’eau (pl. eaux-secondes.)
ÉBAHIR (s’), v. pr. i, ie, p. s’étonner.
ÉBAHISSEMENT, s. m. surprise, étonnement.
ÉBARBER, v. a. é, ée, p. couper les inégalités du papier, d’une étoffe.
ÉBAT, s. m. divertissement (il est plus usité au pl.)
ÉBATTRE (s’), v. pr. irr. (se conj. c. battre) se divertir.
ÉBAUBI, e, adj. étonné, surpris.
ÉBAUCHE, s. f. esquisse ; préparation générale d’un ouvrage dont les différentes parties ne sont qu’indiquées.
ÉBAUCHER, v. a. é, ée, p. faire une ébauche.
ÉBAUDIR (s’), v. pr. i, ie, p. se réjouir avec excès.
ÉBÈNE, s. f. bois de l’ébénier.
ÉBÉNER, v. a. é, ée, p. donner au bois la couleur de l’ébène.
ÉBÉNIER, s. m. arbre des Indes dont le bois est très-dur et noir.
ÉBÉNISTE, s. m. qui travaille l’ébène et les autres bois précieux.
ÉBÉNISTERIE, s. f. métier, ouvrage d’ébéniste.
ÉBLOUIR, v. a. i, ie, p. aveugler, surprendre par une lumière trop vive ; tenter, séduire.
ÉBLOUISSANT, e, adj. qui éblouit.
ÉBLOUISSEMENT, s. m. difficulté de voir, causée par trop de lumière ; état de l’œil ébloui.
ÉBORGNER, v. a. é, ée, p. rendre borgne, priver d’un œil.
ÉBOULEMENT, s. m. chute de ce qui s’éboule.
ÉBOULER (s’), v. n. et pr. é, ée, p. tomber en s’affaissant ; se dit des terres, des bâtiments.
ÉBOULIS, s. m. chose éboulée.
ÉBOURGEONNEMENT, s. m. action d’ébourgeonner.
ÉBOURGEONNER, v. a. é, ée, p. ôter les bourgeons inutiles des arbres.
ÉBOURGEONNOIR, s. m. outil pour ébourgeonner.
ÉBOURIFFÉ, ée, adj. qui a les cheveux en désordre.
ÉBRANCHEMENT, s. m. action d’ébrancher.
ÉBRANCHER, v. a. é, ée, p. ôter les branches.
ÉBRANLEMENT, s. m. secousse ; son effet.
ÉBRANLER, v. a. é, ée, p. donner des secousses à une chose ; la rendre moins solide ; fig. émouvoir.
ÉBRÉCHER, v. a. é, ée, p. faire une brèche à un couteau.
ÉBROUEMENT, s. m. ronflement d’un cheval qui a peur.
ÉBROUER (s’), v. pr. se dit du cheval qui ronfle par frayeur.
ÉBRUITER, v. a. é, ée, p. rendre public.
ÉBULLITION, s. f. action de bouillir ; boutons qui viennent sur la peau.
ÉCAILLAGE, s. m. (ll m.) défaut de la faïence qui se lève en écailles ; action d’écailler les huîtres.
ÉCAILLE, s. f. (ll m.) membrane transparente et dure, coquille qui couvre la peau des poissons, des testacées, etc.
ÉCAILLÉ, ée, adj. (ll m.) privé ou couvert d’écailles.
ÉCAILLER, ère, s. (ll m.) qui vend et ouvre des huîtres.
ÉCAILLER, v. a. é, ée, p. (ll m.) ôter les écailles ; s’—, v. pr. se lever par écailles.
ÉCAILLEUX, euse, adj. (ll m.) qui se lève par écailles.
ÉCALE, s. f. coque de certains fruits, des œufs, etc.
ÉCALER, v. a. é, ée, p. ôter l’écale ; s’—, v. pr.
ÉCANGUER, v. a. é, ée, p. faire tomber la paille du lin.
ÉCARBOUILLER, v. a. é, ée, p. écraser.
ÉCARLATE, s. f. couleur rouge fort vive ; étoffe de cette couleur.
ÉCARQUILLEMENT, s. m. (ll m.) action d’écarquiller.
ÉCARQUILLER, v. a. (ll m.) é, ée, p. écarter trop les jambes, ouvrir trop les yeux.
ÉCART, s. m. action de s’écarter, de s’éloigner ; au jeu, cartes écartées ; à l’—, loc. adv. à part.
ÉCARTÉ, ée, adj. isolé, solitaire ; écarté, s. m. espèce de jeu de cartes.
ÉCARTELER, v. a. é, ée, p. tirer à 4 cheveux ; mettre en quatre quartiers (se conj. sur appeler.)
ÉCARTEMENT, s. m. séparation de deux choses qui doivent être jointes.
ÉCARTER, v. a. é, ée, p. séparer ; faire éloigner ; ôter une carte de son jeu ; s’—, v. pr. s’éloigner.
ECCLÉSIASTIQUE, adj. 2 g. qui appartient au corps du clergé.
ECCLÉSIASTIQUEMENT, adv. en ecclésiastique.
ÉCERVELÉ, ée, adj. étourdi, sans jugement.
ÉCHAFAUD, s. m. espèce d’amphithéâtre en charpente formant plancher.
ÉCHAFAUDAGE, s. m. construction des échafauds pour bâtir, etc.
ÉCHAFAUDER, v. n. dresser des échafauds pour bâtir.
ÉCHALAS, s. m. bâton enfoncé en terre pour soutenir la vigne.
ÉCHALASSER, v. a. é, ée, p. garnir une vigne d’échalas.
ÉCHALIER, s. m. clôture de branches qui ferme l’entrée d’un champ.
ÉCHALOTE, s. f. plante potagère.
ÉCHANCRER, v. a. é, ée, p. couper en-dedans en forme de demi-cercle.
ÉCHANCRURE, s. f. coupure en demi-cercle.
ÉCHANGE, s. m. troc d’une chose contre une autre ; en —, adv. en place de.
ÉCHANGEABLE, adj. 2 g. qui peut être échangé.
ÉCHANGER, v. a. é, ée, p. changer une chose pour une autre.
ÉCHANSON, s. m. celui qui sert à boire.
ÉCHANTILLON, s. m. (ll m.) modèle ; portion d’une chose pour la faire connaître.
ÉCHANTILLONNER (ll m.) v. a. é, ée, p. couper des échantillons.
ÉCHANVRER, v. a. é, ée, p. ôter les plus grosses chênevottes de la filasse.
ÉCHAPPATOIRE, s. f. subterfuge.
ÉCHAPPÉE, s. f. action imprudente, étourdie ; — de vue, vue resserrée entre divers objets.
ÉCHAPPER, v. n. et pr. é, ée, p. éviter un danger ; se sauver de prison ; s’—, v. pr. s’évader.
ÉCHARDE, s. f. éclat de bois qui entre dans la chair ; piquant de chardon.
ÉCHARDONNER, v. a. é, ée, p. ôter les chardons d’un champ.
ÉCHARPE, s. f. large bande d’étoffe en baudrier ou en ceinture ; bandage pour soutenir un bras blessé ; parure que les femmes portent en sautoir.
ÉCHARPER, v. a. é, ée, p. faire de graves blessures ; tailler en pièces.
ÉCHASSES, s. f. pl. longs bâtons avec étrier ou fourchons pour marcher.
ÉCHAUBOULÉ, ée, adj. qui a des échauboulures.
ÉCHAUBOULURE, s. f. élevure rouge sur la peau.
ÉCHAUDÉ, v. a. é, ée, p. passer une chose à l’eau chaude ou bouillante.
ÉCHAUDOIR, s. m. vase pour échauder.
ÉCHAUDOIRE, s. f. abattoir pour les bestiaux.
ÉCHAUFFANT, e, adj. qui échauffe.
ÉCHAUFFÉ, s. m. odeur causée par une chaleur trop forte ou par la fermentation.
ÉCHAUFFEMENT, s. m. action d’échauffer ; effet qui en résulte.
ÉCHAUFFER, v. a. é, ée, p. donner de la chaleur ; enflammer, exciter ; impatienter ; —, v. n. prendre de la chaleur ; s’—, v. pr. s’enflammer, s’exciter.
ÉCHAUFFOURÉE, s. f. entreprise mal concertée et qui échoue.
ÉCHAUFFURE, s. f. petite rougeur sur la peau.
ÉCHÉANCE, s. f. époque de paiement.
ÉCHEC, s. m. revers, perte considérable. Échecs, s. m. pl. sorte de jeu.
ÉCHELETTE, s. f. petite échelle.
ÉCHELLE, s. f. machine composée de deux montants de bois traversés par des bâtons pour monter et descendre ; ligne divisée par parties égales et proportionnelles pour mesurer.
ÉCHELON, s. m. bâton de l’échelle.
ÉCHELONNER, v. a. é, ée, p. ranger par échelons.
ÉCHENILLAGE (ll m.), s. m. action d’écheniller.
ÉCHENILLER (ll m.), v. a. é, ée, p. détruire les chenilles.
ÉCHEVEAU, s. m. fil plié en plusieurs tours.
ÉCHEVELÉ, ée, adj. qui a les cheveux en désordre.
ÉCHEVIN, s. m. ancien officier municipal.
ÉCHINE, s. f. épine du dos, partie qui s’étend depuis le cou jusqu’au croupion.
ÉCHINÉE, s. f. morceau du dos d’un cochon.
ÉCHINER, v. a. é, ée, p. rompre l’échine ; assommer.
ÉCHIQUIER, s. m. damier sur lequel on joue aux échecs.
ÉCHO, s. m. son réfléchi ou renvoyé par un corps et qui frappe de nouveau l’oreille ; répétition de sons ; lieu où elle est produite.
ÉCHOIR, v. n. et irr. arriver par hasard ; par succession. Ind. pr. j’échois, etc., n. échéons, v. échéez, ils échéent ou échoient ; (pas d’imp.) p. déf. j’échus, etc., n. échûmes, etc. ; fut. j’écherrai, etc., n. écherrons, etc. ; cond. j’écherrais, etc., n. écherrions, etc. ; (impér. inusité.) subj. pr. q. j’échoie, etc., q. n. échéions, q. v. échéiez, qu’ils échoient ; imp. subj. q. j’échusse, etc., q. n. échussions, etc. ; p. pr. échéant ; p. p. échu, ue.
ÉCHOPPE, s. f. petite boutique.
ÉCHOUER, v. n. être poussé sur le sable, sur un écueil ; fig. ne pas réussir.
ÉCHOÛMENT, s. m. choc d’un vaisseau contre un banc de sable.
ÉCLABOUSSER, v. a. é, ée, p. faire jaillir de la boue.
ÉCLABOUSSURE, s. f. boue que l’on fait rejaillir.
ÉCLAIR, s. m. éclat de lumière subit et passager qui précède le coup de tonnerre ; lumière étincelante.
ÉCLAIRAGE, s. m. action d’éclairer ; ses effets.
ÉCLAIRCIE, s. f. intervalle de lumière dans un ciel couvert ; endroit clair dans une forêt.
ÉCLAIRCIR, v. a. i, ie, p. rendre clair, évident ; donner des renseignements ; diminuer le nombre ; rendre brillant.
ÉCLAIRCISSEMENT, s. m. explication.
ÉCLAIRER, v. a. é, ée, p. illuminer, répandre de la clarté, donner de l’instruction ; épier, observer ; —, v. n. apporter de la lumière ; étinceler ; —, v. impers. faire des éclairs ; s’—, v. pr. communiquer les lumières.
ÉCLAIREUR, s. m. soldat qui va à la découverte.
ÉCLANCHE, s. f. cuisse de mouton ou gigot.
ÉCLAT, s. m. morceau de bois brisé ; vive clarté ; gloire, magnificence ; grand bruit ; rumeur, scandale.
ÉCLATANT, e, adj. qui brille, qui éclate.
ÉCLATER, v. n. se briser par éclat ; briller ; faire un grand bruit ; s’emporter.
ÉCLECTIQUE, adj. 2 g. qui adopte les meilleures opinions.
ÉCLECTISME, s. m. philosophie éclectique.
ÉCLIPSE, s. f. obscurcissement passager, total ou partiel d’un astre par l’interposition d’un autre ; disparition momentanée.
ÉCLIPSER, v. a. é, ée, p. cacher, couvrir ; intercepter la lumière d’un astre ; surpasser ; s’—, v. pr. disparaître.
ÉCLIPTIQUE, s. f. ligne qui partage le zodiaque en deux parties égales et que le soleil ne quitte pas ; —, adj. 2 g. qui a rapport aux éclipses.
ÉCLISSE, s. f. bâton plat et mince pour soutenir la fracture des os.
ÉCLISSER, v. a. é, ée, p. mettre des éclisses.
ÉCLOPPÉ, ée, adj. boiteux, estropié ; qui marche avec peine.
ÉCLORE, v. n. irr. naître. Il n’est usité qu’aux temps suivants : Ind. pr. il éclôt, ils éclosent ; fut. il éclora, ils écloront ; cond. il éclorait, ils écloraient ; impér. qu’il éclose, qu’ils éclosent ; p. p. éclos, ose. (Il prend les deux verbes auxiliaires être et avoir.)
ÉCLUSE, s. f. construction de pierre ou de bois, qui sert sur un canal à retenir ou à chasser l’eau ; porte qui la ferme.
ÉCLUSÉE, s. f. eau d’une écluse lâchée.
ÉCLUSIER, s. m. qui gouverne une écluse.
ÉCOBUAGE, s. m. action d’écobuer ; ses effets.
ÉCOBUE, s. f. pioche recourbée comme une houe.
ÉCOBUER, v. a. é, ée, p. enlever l’herbe d’un terrain, la brûler et en répandre les cendres sur le sol.
ÉCOLE, s. f. lieu où se réunissent des écoliers pour s’instruire ; secte ; doctrine particulière ; faute, étourderie.
ÉCOLIER, ière, s. qui prend des leçons à l’école ou avec un maître ; peu habile dans son art.
ÉCONDUIRE, v. a. irr. (se conj. c. conduire) refuser à quelqu’un ce qu’il demande ; éloigner adroitement un importun.
ÉCONOMAT, s. m. emploi d’économe.
ÉCONOME, adj. 2 g. ménager, qui épargne la dépense ; —, s. m. chargé de la dépense d’une maison.
ÉCONOMIE, s. f. ordre dans la dépense d’une maison, dans la conduite d’un ménage ; épargne.
ÉCONOMIQUE, adj. 2 g. qui concerne l’économie.
ÉCONOMIQUEMENT, adv. avec économie.
ÉCONOMISER, v. a. é, ée, p. administrer avec économie ; faire des économies ; épargner, ménager.
ÉCONOMISTE, s. m. qui s’occupe de l’économie politique.
ÉCORCE, s. f. enveloppe d’un arbre ou d’une plante boiseuse ; fig. apparence.
ÉCORCER, v. a. é, ée, p. ôter l’écorce.
ÉCORCHER, v. a. é, ée, p. ôter la peau d’un animal ; fig. faire payer trop cher ; — une langue, parler mal ; s’—, v. pr. s’enlever la peau.
ÉCORCHERIE, s. f. lieu où l’on écorche les bêtes.
ÉCORCHEUR, s. m. qui écorche les bêtes ; fig. qui fait payer trop cher.
ÉCORCHURE, s. f. enlèvement de la peau ; endroit écorché.
ÉCORNER, v. a. é, ée, p. rompre une corne ; casser les angles ; diminuer.
ÉCORNIFLER, v. a. é, ée, p. manger aux dépens d’autrui.
ÉCORNIFLEUR, euse, adj. parasite.
ÉCORNURE, s. f. éclat brisé d’un angle.
ÉCOSSAIS, e, adj. qui est d’Écosse.
ÉCOSSE, partie septentrionale de la Grande-Bretagne.
ÉCOSSER, v. a. é, ée, p. tirer de la cosse.
ÉCOSSEUR, euse, s. qui écosse.
ÉCOT, s. m. dépense de chacun dans un repas commun.
ÉCOULEMENT, s. m. mouvement de ce qui s’écoule.
ÉCOULER (s’), v. n. et pr. couler d’un lieu dans un autre ; fig. se dissiper, diminuer.
ÉCOURTER, v. a. é, ée, p. couper trop court.
ÉCOUTE, s. f. lieu d’où l’on écoute sans être vu.
ÉCOUTER, v. a. é, ée, p. prêter l’oreille avec attention ; accueillir favorablement ; suivre un avis ; entendre raison ; s’—, v. pr. avoir trop de soin de soi ; faire attention à ce qu’on dit.
ÉCOUTEUR, euse, adj. qui écoute.
ÉCOUTILLE, s. f. (ll m.) espèce de trappe pour descendre dans l’intérieur d’un vaisseau.
ÉCOUVILLON, s. m. (ll m.) outil pour nettoyer un four, un canon.
ÉCOUVILLONNER, (ll m.) v. a. é, ée, p. nettoyer avec l’écouvillon.
ÉCRAN, s. m. meuble pour se garantir de l’ardeur du feu.
ÉCRASER, v. a. é, ée, p. aplatir, briser, anéantir.
ÉCRÉMER, v. a. é, ée, p. enlever la crème ; prendre le meilleur.
ÉCRÊTER, v. a. é, ée, p. enlever la crête d’un mur, d’un coq, etc.
ÉCREVISSE, s. f. sorte de poisson ; signe du zodiaque.
ÉCRIER (s’), v. pr. faire un grand cri.
ÉCRILLE, s. f. (ll m.) claie pour retenir le poisson à la décharge d’un étang.
ÉCRIN, s. m. coffret où l’on met des bijoux.
ÉCRIRE, v. a. n. et irr. tracer des lettres, orthographier, faire une lettre ; composer un ouvrage. Ind. pr. j’écris, etc. ; n. écrivons, v. écrivez, ils écrivent ; imp. j’écrivais, etc., n. écrivions, etc. ; pass. déf. j’écrivis, etc., n. écrivîmes, etc. ; fut. j’écrirai, etc., n. écrirons, etc. ; cond. j’écrirais, etc., n. écririons, etc. ; impér. écris, écrivons, écrivez ; subj. pr. q. j’écrive, etc., q. n. écrivions, etc. ; imp. subj. q. j’écrivisse, etc., q. n. écrivissions, etc. ; p. pr. écrivant ; p. p. écrit, écrite.
ÉCRIT, s. m. ce qui est écrit ; ouvrage de littérature ; écrit, e, adj. couvert d’écriture, décidé, marqué.
ÉCRITEAU, s. m. inscription, avis public.
ÉCRITOIRE, s. f. ustensile contenant les choses nécessaires pour écrire ; encrier.
ÉCRITURE, s. f. caractères écrits ; manière de les former ; — sainte, l’ancien et le nouveau Testament ; — au pl., tenue des livres des maisons de commerce.
ÉCRIVAILLEUR, s. m. (ll m.) auteur fécond et mauvais.
ÉCRIVAIN, s. m. maître à écrire ; auteur.
ÉCRIVASSIER, s. m. écrivailleur.
ÉCROU, s. m. trou dans lequel tourne une vis ; acte qui constate l’emprisonnement d’une personne.
ÉCROUELLES, s. f. pl. tumeurs à la gorge.
ÉCROUER, v. a. é, ée, p. inscrire un prisonnier sur le registre des emprisonnements.
ÉCROULEMENT, s. m. action de s’écrouler ; éboulement.
ÉCROULER (s’), v. pr. é, ée, p. tomber en s’affaissant.
ÉCROÛTER, v. a. é, ée, p. ôter la croûte du pain.
ÉCRU, e, adj. qui n’a pas été lavé.
ÉCU, s. m. pièce de monnaie d’or ou d’argent ; ancien bouclier.
ÉCUEIL, s. m. (l m.) rocher dans la mer ; chose dangereuse.
ÉCUELLE, s. f. pièce de vaisselle pour le potage.
ÉCUELLÉE, s. f. plein une écuelle.
ÉCULER, v. a. é, ée, p. plier en dedans les quartiers des souliers.
ÉCUMANT, e, adj. qui écume.
ÉCUME, s. f. mousse blanchâtre sur un liquide ; bave de quelques animaux en colère ou échauffés.
ÉCUMER, v. n. jeter de l’écume ; —, v. a. é, ée, p. ôter l’écume.
ÉCUMEUR, s. m. — de mer corsaire ; — de marmite, parasite.
ÉCUMEUX, euse, adj. couvert d’écume.
ÉCUMOIRE, s. f. ustensile pour écumer.
ÉCURAGE, s. m. nettoiement.
ÉCURER, v. a. é, ée, p. nettoyer la batterie de cuisine.
ÉCUREUIL, s. m. (l m.) petit quadrupède fort vif.
ÉCUREUR, euse, s. qui écure.
ÉCURIE, s. f. lieu où on loge les chevaux et autres bêtes de somme.
ÉCUSSON, s. m. plaque de métal ; armoiries ; morceau d’écorce avec un œil pour greffer.
ÉCUSSONNER, v. a. é, ée,’p. greffer en écusson.
ÉCUSSONNOIR, s. m. outil pour écussonner.
ÉCUYER, s. m. qui a l’intendance des écuries ; qui enseigne le manége ; —, ancien titre de noblesse.
ÉDEN, s. m. paradis terrestre.
ÉDENTÉ, ée, adj. qui n’a plus de dents.
ÉDENTER, v. a. é, ée, p. briser les dents.
ÉDIFIANT, e, adj. qui porte à la vertu, par l’exemple ou les discours.
ÉDIFICATION, s. f. sentiment de piété et de vertu ; fruit du bon exemple.
ÉDIFICE, s. m. bâtiment public, considérable.
ÉDIFIER, v. a. é, ée, p. bâtir ; porter à la vertu.
ÉDIT, s. m. loi, ordonnance de l’autorité souveraine.
ÉDITEUR, s. m. qui revoit et publie les ouvrages d’un autre.
ÉDITION, s. f. publication d’un livre ; impression.
ÉDREDON, s. m. duvet très-léger d’un oiseau du Nord.
ÉDUCATION, s. f. art ou action de développer les facultés physiques, intellectuelles et morales de l’homme ; politesse ; usage du monde.
ÉDULCORATION, s. f. action d’édulcorer.
ÉDULCORER, v. a. é, ée, p. adoucir avec du sucre.
ÉFAUFILER, v. a. é, ée, p. tirer les fils d’un tissu.
EFFAÇABLE, adj. 2 g. qui peut être effacé.
EFFACER, v. a. é, ée, p. faire disparaître ; rayer, raturer ; fig. surpasser.
EFFANER, v. a. é, ée, p. ôter la fane des blés ; effeuiller.
EFFARER, v. a. é, ée, p. troubler quelqu’un.
EFFAROUCHER, v. a. é, ée, p. effrayer ; faire fuir.
EFFECTIF, ive, adj. réel, de fait.
EFFECTIVEMENT, adv. réellement.
EFFECTUER, v. a. é, ée, p. mettre à exécution ; réaliser.
EFFÉMINER, v. a. é, ée, p. rendre faible comme une femme.
EFFERVESCENCE, s. f. bouillonnement ; ébullition d’une liqueur ; fig. émotion.
EFFET, s. m. résultat d’une cause ; exécution ; apparence ; billet représentant une somme d’argent.
EFFEUILLAISON, s. f. (ll m.) action d’effeuiller une plante.
EFFEUILLEMENT, s. m. (ll m.) action d’effeuiller.
EFFEUILLER, v. a. et pr. é, ée, p. (ll m.) dépouiller, se dépouiller de feuilles.
EFFICACE, adj. 2 g. qui produit son effet.
EFFICACEMENT, adv. avec efficacité.
EFFICACITÉ, s. f. force, pouvoir.
EFFICIENT, e, adj. qui produit certain effet.
EFFIGIE, s. f. représentation figurée d’une personne.
EFFILÉ, s. m. petite frange ; —, ée, adj. étroit, mince, délié.
EFFILER, v. a. é, ée, p. défaire un tissu fil à fil.
EFFILURE, s. f. fils ôtés d’un tissu.
EFFLANQUER, v. a. é, ée, p. rendre maigre.
EFFLEURER, v. a. é, ée, p. n’enlever que la superficie ; fig. toucher légèrement.
EFFONDREMENT, s. m. action d’effondrer.
EFFONDRER, v. a. é, ée, p. fouiller profondément la terre ; enfoncer, rompre.
EFFORCER (s’), v. pr. é, ée, p. employer toute sa force, son industrie ; faire effort.
EFFORT, s. m. action faite en s’efforçant ; tension violente.
EFFRACTION, s. f. rupture faite par un voleur.
EFFRAYANT, e, adj. qui effraie.
EFFRAYER, v. a. é, ée, p. causer de la frayeur ; épouvanter ; s’—, v. pr. avoir peur.
EFFRÉNÉ, ée, adj. sans frein, sans retenue.
EFFRITER, v. a. é, ée, p. épuiser une terre.
EFFROI, s. m. épouvante ; crainte mêlée d’horreur.
EFFRONTÉ, ée, adj. et s. qui n’a honte de rien.
EFFRONTÉMENT, adv. impudemment.
EFFRONTERIE, s. f. vice de l’effronté ; impudence.
EFFROYABLE, adj. 2 g. qui cause de l’effroi ; très-difforme ; excessif.
EFFROYABLEMENT, adv. d’une manière effroyable ; avec excès.
EFFUSION, s. f. épanchement ; vive et sincère démonstration.
ÉGAL, e, adj. (pl. égaux) pareil ; semblable ; uniforme ; uni ; indifférent ; toujours le même ; à l’— de, autant que.
ÉGALEMENT, adv. d’une manière égale.
ÉGALER, v. a. é, ée, p. rendre égal ; rendre uni ; être égal.
ÉGALISATION, s. f. action d’égaliser.
ÉGALISER, v. a. é, ée, p. rendre égal, uni.
ÉGALITÉ, s. f. uniformité ; conformité ; rapport entre des choses égales ; équilibre.
ÉGARD, s. m. déférence, marque d’estime, considération ; ménagements.
ÉGAREMENT, s. m. fig. écart ; erreur ; aliénation d’esprit ; désordre.
ÉGARER, v. a. é, ée, p. détourner du droit chemin ; fourvoyer ; perdre momentanément ; s’—, v. pr. s’écarter de son chemin ; se tromper.
ÉGAYER, v. a. é, ée, p. rendre gai ; s’—, v. pr. se distraire.
ÉGIDE, s. f. défense.
ÉGLANTIER, s. m. rosier sauvage.
ÉGLANTINE, s. f. fleur de l’églantier.
ÉGLISE, s. f. temple chrétien ; assemblée des fidèles.
ÉGLOGUE, s. f. poëme champêtre.
ÉGOÏSME, s. m. défaut qui consiste à rapporter tout à soi.
ÉGOÏSTE, s. et adj. 2 g. qui a de l’égoïsme.
ÉGORGER, v. a. é, ée, p. tuer, couper la gorge.
ÉGORGEUR, s. m. assassin, qui égorge.
ÉGOSILLER (s’), v. pr. (ll m.) se faire mal au gosier à force de crier ; chanter beaucoup et très-haut.
ÉGOUT, s. m. écoulement des eaux ; conduit ; cloaque.
ÉGOUTTER, v. a. é, ée, p. faire écouler l’eau ; s’—, v. pr. s’écouler ; —, v. n. tomber goutte à goutte.
ÉGOUTTOIR, s. m. ustensile de cuisine pour faire égoutter la vaisselle.
ÉGOUTTURES, s. f. pl. dernières gouttes qui tombent de ce qu’on fait égoutter.
ÉGRAPPER, v. a. é, ée, p. détacher le raisin de la grappe.
ÉGRATIGNER, v. a. é, ée, p. déchirer la peau avec les ongles.
ÉGRATIGNEUR, euse, s. qui égratigne.
ÉGRATIGNURE, s. f. légère blessure faite en égratignant.
ÉGRÉNER, v. a. é, ée, p. faire sortir la graine des plantes ; détacher les grains d’une grappe.
ÉGRILLARD, e, (ll m.) s. et adj. vif, éveillé.
ÉGRILLOIR, (ll m.) s. m. grille pour arrêter le poisson d’un étang.
ÉGRUGEOIR, s. m. ustensile de bois pour écraser le sel.
ÉGRUGER, v. a. é, ée, p. pulvériser dans l’égrugeoir.
ÉGUEULER, v. a. é, ée, p. casser le goulot ou le bord d’un vase.
ÉGYPTE, grande contrée d’Afrique.
ÉGYPTIEN, nne, adj. qui est d’Égypte.
EH ! interj. qui marque la surprise.
ÉJECTION, s. f. évacuation.
ÉLABORATION, s. f. action d’élaborer.
ÉLABORER, v. a. é, ée, p. préparer avec soin, par degrés ; perfectionner.
ÉLAGAGE, s. m. action d’élaguer.
ÉLAGUER, v. a. é, ée, p. retrancher d’un arbre les branches nuisibles.
ÉLAGUEUR, s. m. qui élague.
ÉLAN, s. m. mouvement subit avec effort ; action de s’élancer.
ÉLANCÉ, ée, adj. efflanqué, haut et mince.
ÉLANCEMENT, s. m. action de s’élancer ; douleur subite et passagère.
ÉLANCER, v. n. sentir, produire des élancements ; s’—, v. pr. se jeter en avant avec précipitation.
ÉLARGIR, v. a. i, ie, p. rendre plus large ; mettre hors de prison ; s’—, v. pr. devenir plus large ; s’étendre.
ÉLARGISSEMENT, s. m. action d’élargir ; augmentation de largeur.
ÉLASTICITÉ, s. f. qualité de ce qui est élastique.
ÉLASTIQUE, adj. 2 g. qui a du ressort.
ÉLECTEUR, s. m. qui élit ; membre d’un collége électoral ; —, dignitaire, dans certains états d’Allemagne.
ÉLECTIF, ive, adj. qui se fait par élection.
ÉLECTION, s. f. action d’élire ; choix d’une personne fait au concours des suffrages.
ÉLECTORAL, e, adj. qui a rapport aux électeurs.
ÉLECTORAT, s. m. dignité, qualité d’électeur.
ÉLECTRICITÉ, s. f. propriété des corps qui étant frottés en attirent ou en repoussent d’autres ; fluide invisible qui se manifeste par le frottement.
ÉLECTRIQUE, adj. 2 g. qui a rapport à l’électricité.
ÉLECTRISER, v. a. é, ée, p. communiquer la faculté électrique ; fig. animer, enflammer.
ÉLÉGAMMENT, adv. avec élégance.
ÉLÉGANCE, s. f. délicatesse, politesse du langage ; recherche, grâces dans les manières, la parure, etc.
ÉLÉGANT, e, s. et adj. qui a de l’élégance.
ÉLÉGIAQUE, adj. 2 g. qui appartient à l’élégie.
ÉLÉGIE, s. f. poésie triste et tendre.
ÉLÉMENT, s. m. corps simple qui entre dans la composition des mixtes ; — au pl. principes d’un art, d’une science.
ÉLÉMENTAIRE, adj. 2 g. qui appartient à l’élément ; qui contient les éléments.
ÉLÉPHANT, s. m. le plus grand, le plus gros et le plus intelligent des quadrupèdes.
ÉLÉVATION, s. f. exhaussement ; dignité, puissance ; fig. grandeur d’âme, de courage ; supériorité d’esprit ; noblesse de style ; mouvement de l’âme vers Dieu.
ÉLÈVE, s. 2 g. disciple, écolier.
ÉLEVER, v. a. é, ée, p. hausser, faire monter plus haut ; construire, ériger ; nourrir ; instruire.
ÉLIDER, v. a. é, ée, p. faire une élision.
ÉLIGIBILITÉ, s. f. capacité d’être élu.
ÉLIGIBLE, adj. 2 g. qui peut être élu.
ÉLIMER, v. n. et pr. s’user à force d’être porté.
ÉLIMINATION, s. f. action d’éliminer.
ÉLIMINER, v. a. é, ée, p. expulser.
ÉLIRE, v. a. irr. (se conj. c. lire) choisir ; faire une élection.
ÉLISION, s. f. suppression d’une lettre.
ÉLITE, s. f. ce qu’il y a de mieux dans son genre.
ÉLIXIR, s. m. liqueur spiritueuse.
ELLE (pl. elles), pron. pers. f. de la 3e personne.
ELLÉBORE, s. m. plante médicinale.
ELLIPSE, s. f. suppression d’un mot dans une phrase.
ELLIPTIQUE, adj. 2 g. qui tient de l’ellipse.
ELME (FEU St.), feux électriques qui voltigent sur la surface des eaux après une tempête.
ÉLOCUTION, s. f. manière de s’exprimer ; partie de la rhétorique relative au choix et à l’arrangement des mots.
ÉLOGE, s. m. louange ; panégyrique.
ÉLOIGNEMENT, s. m. action d’éloigner, de s’éloigner ; antipathie, aversion ; absence ; distance de temps ou de lieu.
ÉLOIGNER, v. a. é, ée, p. écarter ; retarder ; différer ; s’—, v. pr. s’absenter, s’écarter ; avoir de la répugnance.
ÉLOQUEMMENT, adv. avec éloquence.
ÉLOQUENCE, s. f. talent de bien dire, d’émouvoir, de persuader.
ÉLOQUENT, e, adj. qui a de l’éloquence.
ÉLU, s. m. prédestiné à la vie éternelle ; —, adj. choisi par élection.
ÉLUDER, v. a. é, ée, p. éviter avec adresse.
ÉLYSÉE, s. m. Suivant la mythologie, séjour des héros et des hommes vertueux après leur mort ; —, fig. lieu délicieux.
ÉMAIL, s. m. (au pl. émaux) (l m.) composition particulière du verre combiné avec certains métaux.
ÉMAILLER, v. a. é, ée, p. (ll m.) travailler en émail ; orner ; embellir.
ÉMAILLEUR, (ll m.) s. m. ouvrier en émail.
ÉMAILLURE, (ll m.) s. f. application de l’émail.
ÉMANATION, s. f. action d’émaner ; ce qui émane ; exhalaison.
ÉMANCIPATION, s. f. acte qui émancipe.
ÉMANCIPER, v. a. é, ée, p. mettre hors de tutelle ; s’—, v. pr. prendre trop de liberté.
ÉMANER, v. n. découler, provenir.
ÉMARGEMENT, s. m. action d’émarger.
ÉMARGER, v. a. é, ée, p. porter, écrire en marge ; couper la marge.
EMBALLAGE, s. m. action d’emballer ; ce qui sert à emballer.
EMBALLER, v. a. é, ée, p. empaqueter, mettre dans une balle.
EMBALLEUR, s. m. qui emballe.
EMBARCADÈRE, s. m. lieu propre à s’embarquer.
EMBARCATION, s. f. petit navire ; barque, chaloupe.
EMBARGO, s. m. défense faite à des vaisseaux de sortir d’un port.
EMBARQUEMENT, s. m. action d’embarquer une chose ou de s’embarquer.
EMBARQUER, v. a. é, ée, p. mettre dans un navire, dans une barque ; s’—, v. pr. entrer dans un navire ; fig. s’engager à.
EMBARRAS, s. m. obstacle ; confusion ; perplexité ; irrésolution.
EMBARRASSANT, e, adj. qui embarrasse.
EMBARRASSER, v. a. é, ée, p. causer de l’embarras ; fig. mettre en peine, donner de l’irrésolution ; s’—, v. pr.
EMBÂTER, v. a. é, ée, p. mettre le bât à une bête de somme ; charger d’une chose incommode.
EMBAUCHAGE, s. m. action d’embaucher.
EMBAUCHER, v. a. é, ée, p. enrôler par adresse.
EMBAUCHEUR, s. m. qui embauche.
EMBAUMEMENT, s. m. action d’embaumer un corps.
EMBAUMER, v. a. é, ée, p. remplir un corps mort de baume pour le préserver de la corruption.
EMBÉGUINER, v. a. é, ée, p. envelopper la tête d’un béguin ; fig. mettre dans l’esprit ; s’—, v. pr. se mettre en tête.
EMBELLIR, v. a. i, ie, p. rendre beau, orner ; —, v. n. devenir beau.
EMBELLISSANT, e, adj. qui embellit.
EMBELLISSEMENT, s. m. action d’embellir ; ce qui embellit.
EMBLAVER, v. a. é, ée, p. semer en blé.
EMBLAVURE, s. f. terre semée en blé.
EMBLÉE, s. f. (d’), loc. adv. tout d’un coup ; du premier effort.
EMBLÉMATIQUE, adj. 2 g. tenant de l’emblème.
EMBLÈME, s. m. figure symbolique accompagnée de paroles sentencieuses.
EMBOIRE (s’), v. pr. irr. (se conj. c. boire) s’imbiber.
EMBOÎTEMENT, s. m. action d’emboîter.
EMBOÎTER, v. a. é, ée, p. enchâsser une chose dans une autre.
EMBOÎTURE, s. f. endroit où les os s’emboîtent.
EMBONPOINT, s. m. état d’une personne un peu grasse.
EMBOSSER, v. a. et pr. é, ée, p. amarrer un navire, le fixer contre le vent et contre le courant.
EMBOUCHER, v. a. é, ée, p. mettre à la bouche ; donner à un cheval le mors convenable ; instruire quelqu’un de ce qu’il a à dire.
EMBOUCHOIR, s. m. forme pour mettre dans les bottes ; bout par lequel on souffle.
EMBOUCHURE, s. f. partie du mors qui est dans la bouche ; ouverture d’un canon ; entrée d’une rivière dans une autre rivière ou dans la mer.
EMBOURBER, v. a. é, ée, p. mettre dans un bourbier ; fig. engager dans une mauvaise affaire.
EMBOURRER, V. Rembourrer.
EMBOURRURE, s. f. action d’embourrer ; grosse toile pour embourrer.
EMBOURSER, v. a. é, ée, p. mettre en bourse.
EMBRANCHEMENT, s. m. réunion de plusieurs chemins ; nœud de soudure des tuyaux.
EMBRASEMENT, s. m. grand incendie ; combustion ; désordre.
EMBRASER, v. a. é, ée, p. mettre en feu ; s’—, v. pr. prendre feu.
EMBRASSADE, s. f. action de deux personnes qui s’embrassent.
EMBRASSEMENT, s. m. action d’embrassement.
EMBRASSER, v. a. é, ée, p. serrer dans ses bras ; ceindre ; environner ; s’—, v. pr. se presser dans les bras l’un de l’autre.
EMBRASURE, s. f. ouverture dans un mur pour tirer le canon ; ouverture d’une fenêtre, d’une porte.
EMBROCHER, v. a. é, ée, p. mettre à la broche.
EMBROUILLEMENT, s. m. (ll m.) action d’embrouiller ; embarras ; confusion.
EMBROUILLER, v. a. é, ée, p. (ll m.) mettre de la confusion, de l’obscurité ; s’—, v. pr. s’embarrasser.
EMBRUMÉ, ée, adj. chargé de brouillard.
EMBRUN, chef-lieu d’arr. du dép. des Hautes-Alpes.
EMBÛCHE, s. f. piége ; entreprise secrète pour nuire.
EMBUSCADE, s. f. embûche dans un lieu couvert.
EMBUSQUER, v. a. é, ée, p. mettre en embuscade ; s’—, v. pr. se cacher pour surprendre.
ÉMERAUDE, s. f. pierre précieuse verte.
ÉMERI, s. m. mine de fer pour polir les métaux.
ÉMÉRILLON, (ll m.) s. m. oiseau de proie petit et très-vif.
ÉMÉRILLONNÉ, ée, (ll m.) adj. vif, éveillé comme l’émérillon.
ÉMÉRITE, adj. m. professeur —, pensionné après 30 ans de service.
ÉMERVEILLER, (ll m.) v. a. é, ée, p. causer de l’admiration, étonner ; s’—, v. pr. s’étonner.
ÉMÉTIQUE, s. m. et adj. 2 g. vomitif ; qui provoque les vomissements.
ÉMÉTISER, v. a. é, ée, p. administrer l’émétique.
ÉMETTRE, v. a. irr. (se conj. c. mettre) produire au dehors, mettre en circulation ; exprimer une opinion.
ÉMEUTE, s. f. tumulte séditieux.
ÉMIETTER, v. a. é, ée, p. réduire en miettes.
ÉMIGRANT, e, adj. et s. qui émigre.
ÉMIGRATION, s. f. action d’émigrer.
ÉMIGRÉ, ée, s. qui a émigré.
ÉMIGRER, v. n. abandonner sa patrie pour aller s’établir ailleurs.
ÉMINCÉE, s. f. ragoût de tranches de viande très-minces.
ÉMINCER, v. a. é, ée, p. couper par tranches minces.
ÉMINEMMENT, adv. avec excellence, au plus haut degré.
ÉMINENCE, s. f. petite élévation ; titre donné aux cardinaux.
ÉMINENT, e, adj. élevé, supérieur.
ÉMINENTISSIME, adj. très-éminent ; titre des cardinaux.
ÉMISSAIRE, s. m. envoyé secret.
ÉMISSION, s. f. action d’émettre, pousser hors de…
EMMAGASINAGE, s. m. action d’emmagasiner ; temps pendant lequel on garde en magasin.
EMMAGASINER, v. a. é, ée, p. mettre en magasin.
EMMAILLOTTER, (ll m.) v. a. é, ée, p. mettre en maillot.
EMMANCHER, v. a. é, ée, p. mettre un manche.
EMMANCHEUR, s. m. qui emmanche.
EMMANCHURE, s. f. ouverture d’une robe, d’un habit pour y mettre des manches.
EMMANEQUINER, v. a. é, ée, p. mettre un arbuste dans un mannequin.
EMMARCHEMENT, s. m. entaille pour recevoir les marches d’un escalier ; étendue de la marche dans sa largeur.
EMMÉNAGEMENT, s. m. action de s’emménager.
EMMÉNAGER (s’), v. pr. é, ée, p. acheter des meubles ; ranger ses meubles dans un nouveau logement.
EMMENER, v. a. é, ée, p. mener quelqu’un du lieu où l’on est en quelque autre.
EMMENOTTER, v. a. é, ée, p. mettre des menottes aux mains.
EMMIELLER, v. a. é, ée, p. enduire de miel.
EMMIELLURE, s. f. cataplasme pour les chevaux.
EMMITOUFLER, v. a. é, ée, p. envelopper de vêtements chauds.
ÉMOI, s. m. émotion, inquiétude.
ÉMOLLIENT, e, adj. qui amollit, adoucit.
ÉMOLUMENT, s. m. profit, avantage.
ÉMOLUMENTER, v. n. gagner des émoluments.
ÉMONDAGE, s. m. action d’émonder.
ÉMONDER, v. a. é, ée, p. couper d’un arbre les branches superflues.
ÉMONDES, s. f. pl. branches émondées.
ÉMOTION, s. f. altération, agitation.
ÉMOTTER, v. a. é, ée, p. briser les mottes d’un champ.
ÉMOUCHER, v. a. é, ée, p. chasser les mouches.
ÉMOUCHET, s. m. oiseau de proie, mâle de l’épervier.
ÉMOUCHETTE, s. f. réseau pour garantir les chevaux des mouches.
ÉMOUCHOIR, s. m. queue de cheval pour émoucher.
ÉMOUDRE, v. a. irr. (se conj. c. moudre) aiguiser sur la meule.
ÉMOULEUR, s. m. celui qui aiguise les instruments tranchants sur la meule.
ÉMOUSSER, v. a. é, ée, p. ôter le tranchant, la mousse, etc. ; fig. énerver.
ÉMOUSTILLER, v. a. é, ée, p. donner de la vivacité.
ÉMOUVOIR, v. a. irr. (se conj. c. mouvoir) causer de l’émotion, toucher vivement, mettre en mouvement.
EMPAILLAGE, s. m. art d’empailler.
EMPAILLER, v. a. é, ée, p. garnir de paille ; envelopper de paille.
EMPAILLEUR, s. m. qui empaille.
EMPALEMENT, s. m. action d’empaler ; supplice en usage chez les Turcs.
EMPALER, v. a. é, ée, p. ficher un pal aigu dans le fondement et le faire sortir entre les épaules.
EMPANACHER, v. a. é, ée, p. garnir d’un panache.
EMPAQUETER, v. a. é, ée, p. (se conj. c. jeter) mettre en paquet ; s’—, v. pr. s’envelopper.
EMPARER (s’), v. pr. se saisir d’une chose, s’en rendre maître.
EMPÂTEMENT, s. m. état de ce qui est pâteux ou empâté.
EMPÂTER, v. a. é, ée, p. remplir de pâte, rendre pâteux ; engraisser la volaille.
EMPAUMER, v. a. é, ée, p. recevoir une balle avec la paume de la main ; fig. s’emparer de l’esprit de quelqu’un.
EMPÊCHEMENT, s. m. obstacle, opposition.
EMPÊCHER, v. a. é, ée, p. apporter de l’opposition ; faire obstacle ; s’—, v. pr. s’abstenir.
EMPEIGNE, s. f. le dessus et les côtés du soulier.
EMPENNER, v. a. é, ée, p. garnir une flèche de plumes.
EMPEREUR, s. m. chef d’un empire.
EMPESAGE, s. m. façon d’empeser.
EMPESER, v. a. é, ée, p. accommoder le linge avec de l’empois.
EMPESÉ, ée, adj. guindé ; apprêté.
EMPESEUR, euse, s. qui empèse.
EMPESTER, v. a. é, ée, p. répandre la peste ; infecter de mauvaise odeur.
EMPÊTRER, v. a. é, ée, p. embarrasser, s’embarrasser le pied.
EMPHASE, s. f. affectation dans les discours, les manières.
EMPHATIQUE, adj. 2 g. qui a de l’emphase.
EMPHATIQUEMENT, adv. avec emphase.
EMPHYTÉOSE, s. f. bail à longues années.
EMPHYTÉOTE, s. 2 g. qui jouit de l’emphytéose.
EMPHYTÉOTIQUE, adj. 2 g. de l’emphytéose.
EMPIÉTEMENT, s. m. action d’empiéter.
EMPIÉTER, v. a. é, ée, p. usurper les droits d’autrui.
EMPIFFRER, v. a. é, ée, p. faire manger avec excès.
EMPILEMENT, s. m. action d’empiler.
EMPILER, v. a. é, ée, p. mettre en pile.
EMPIRE, s. m. commandement, puissance, autorité ; pays soumis à un empereur, durée de son règne.
EMPIRER, v. a. é, ée, p. rendre pire ; —, v. n. devenir pire.
EMPIRIQUE, s. m. charlatan ; —, adj. 2 g. qui n’a que l’expérience sans la méthode.
EMPLACEMENT, s. m. place propre à bâtir, à planter, etc.
EMPLÂTRE, s. m. onguent étendu sur du linge ; fig. personne incapable d’agir.
EMPLETTE, s. f. achat de marchandises ; chose achetée.
EMPLIR, v. a. i, ie, p. (se conj. c. finir) rendre plein ; s’—, v. pr. devenir plein.
EMPLOI, s. m. application d’une chose à un usage ; mention d’une somme dans un compte ; fonction.
EMPLOYÉ, s. m. qui a un emploi ; commis d’un bureau.
EMPLOYER, v. a. é, ée, p. (se conj. c. ployer) mettre en usage ; donner de l’occupation ; s’—, v. pr. s’appliquer à…
EMPLUMER, v. a. é, ée, p. garnir de plumes.
EMPOCHER, v. a. é, ée, p. mettre en poche avec avidité.
EMPOIGNER, v. a. é, ée, p. prendre et serrer avec la main en fermant le poing.
EMPOIS, s. m. colle d’amidon.
EMPOISONNEMENT, s. m. action d’empoisonner, ses effets.
EMPOISONNER, v. a. é, ée, p. donner du poison à dessein de faire mourir ; corrompre ; —, v. n. exhaler une mauvaise odeur.
EMPOISONNEUR, euse, s. qui empoisonne ; mauvais cuisinier.
EMPOISSER, v. a. é, ée, p. enduire de poix.
EMPOISSONNEMENT, s. m. action d’empoissonner.
EMPOISSONNER, v. a. é, ée, p. peupler un étang de poissons.
EMPORTÉ, ée, adj. violent, irritable ; transporté de colère.
EMPORTEMENT, s. m. colère ; mouvement violent causé par une passion.
EMPORTE-PIÈCE, s. m. instrument pour découper.
EMPORTER, v. a. é, ée, p. ôter d’un lieu, enlever ; prendre une chose et la porter avec soi dehors ; gagner ; obtenir ; avoir le dessus ; entraîner ; s’—, v. pr. se fâcher.
EMPOTER, v. a. é, ée, p. mettre en pot.
EMPREINDRE, v. a. irr. (se conj. c. feindre) imprimer.
EMPREINTE, s. f. marque ; figure de ce qui est empreint.
EMPRESSÉ, ée, adj. et s. qui agit avec ardeur.
EMPRESSEMENT, s. m. action de s’empresser ; hâte de faire ou de dire ; attention, soins.
EMPRESSER (s’), v. pr. é, ée, p. agir avec ardeur ; s’agiter, s’inquiéter ; chercher à plaire par des soins, des prévenances.
EMPRISONNEMENT, s. m. action d’emprisonner ; état du prisonnier.
EMPRISONNER, v. a. é, ée, p. mettre en prison.
EMPRUNT, s. m. action d’emprunter ; chose empruntée.
EMPRUNTÉ, ée, adj. contraint, embarrassé ; faux, déguisé.
EMPRUNTER, v. a. é, ée, p. demander et recevoir en prêt ; se servir de ce qui est à un autre.
EMPRUNTEUR, euse, adj. qui emprunte.
EMPUANTIR, v. a. i, ie, p. répandre une odeur infecte ; s’—, v. pr. commencer à puer.
EMPUANTISSEMENT, s. m. action d’empuantir ; état d’une chose qui s’empuantit.
EMPYRÉE, s. m. et adj. la partie la plus élevée des cieux ; séjour des bienheureux.
ÉMULATEUR, s. m. animé d’émulation.
ÉMULATION, s. f. désir d’égaler ou de surpasser quelqu’un dans une chose louable ; noble rivalité.
ÉMULE, s. 2 g. concurrent, rival.
ÉMULSION, s. f. potion rafraîchissante.
ÉMULSIONNER, v. a. é, ée, p. faire une émulsion.
EN, prép. marque un rapport de lieu, de temps, de la manière d’être, et signifie dans, durant, pendant, avec.
EN, pron. pers. 2 g. sing. et pl. de lui, d’elle, d’eux, d’elles, de cela ; il remplace quelquefois les pron. poss. son, sa, ses, leur, leurs.
ENCADREMENT, s. m. action d’encadrer, état d’une chose encadrée.
ENCADRER, v. a. é, ée, p. mettre dans un cadre, entourer.
ENCAGER, v. a. é, ée, p. mettre en cage.
ENCAISSEMENT, s. m. action d’encaisser.
ENCAISSER, v. a. é, ée, p. mettre en caisse.
ENCAN, s. m. cri public pour vendre à l’enchère.
ENCANAILLER (s’), (ll m.) v. pr. é, ée, p. hanter la canaille.
ENCAPUCHONNER (s’), v. pr. se couvrir la tête d’un capuchon.
ENCAQUER, v. a. é, ée, p. mettre dans une caque ; entasser.
ENCAQUEUR, s. m. celui qui met les harengs en caque.
ENCAUSTIQUE, s. f. enduit de cire dissoute ; —, adj. couleurs préparées avec de la cire.
ENCAVEMENT, s. m. action d’encaver.
ENCAVER, v. a. é, ée, p. mettre et arranger dans une cave.
ENCAVEUR, s. m. celui qui encave.
ENCEINDRE, v. a. irr. (se conj. c. feindre) entourer, enfermer.
ENCEINTE, s. f. circonférence, tour, clôture ; —, adj. f. femme grosse.
ENCENS, s. m. parfum, gomme aromatique ; fig. louange, flatterie.
ENCENSEMENT, s. m. action d’encenser.
ENCENSER, v. a. é, ée, p. donner de l’encens ; flatter.
ENCENSEUR, s. m. qui encense.
ENCENSOIR, s. m. cassolette pour encenser.
ENCHAÎNEMENT, s. m. liaison, suite de plusieurs choses de même nature.
ENCHAÎNER, v. a. é, ée, p. attacher avec une chaîne ; captiver ; réunir ; lier.
ENCHANTÉ, ée, adj. merveilleux, fait comme par enchantement ; satisfait, charmé.
ENCHANTEMENT, s. m. action d’enchanter ; ravissement.
ENCHANTER, v. a. é, ée, p. charmer, séduire ; ravir en admiration.
ENCHANTEUR, teresse, adj. et s. qui enchante, qui séduit.
ENCHÂSSER, v. a. é, ée, p. mettre dans une châsse ; entailler ; s’—, v. pr. s’encaisser.
ENCHÂSSURE, s. f. action d’enchâsser, chose enchâssée.
ENCHAUSSER, v. a. é, ée, p. couvrir de fumier les légumes pour les préserver de la gelée.
ENCHÈRE, s. f. offre au-dessus d’une autre pour acheter.
ENCHÉRIR, v. a. i, ie, p. mettre une enchère ; —, v. n. devenir plus cher.
ENCHÉRISSEMENT, s. m. hausse de prix.
ENCHÉRISSEUR, s. m. qui met une enchère.
ENCHEVÊTRER, v. a. é, ée, p. embarrasser, embrouiller ; s’—, v. pr. fig. se mettre dans l’embarras.
ENCHIFRENEMENT, s. m. embarras dans le nez par l’effet d’un rhume.
ENCHIFRENER, v. a. é, ée, p. causer l’enchifrenement.
ENCLAVE, s. f. terre qui avance dans une autre ; limite.
ENCLAVEMENT, s. m. action d’enclaver ; chose enclavée.
ENCLAVER, v. a. é, ée, p. enfermer une chose dans une autre.
ENCLIN, e, adj. porté naturellement à…
ENCLORE, v. a. irr. (se conj. c. clore) fermer d’une clôture.
ENCLOS, s. m. espace clos.
ENCLOUER, v. a. é, ée, p. piquer jusqu’au vif un cheval en le ferrant ; enfoncer un clou dans la lumière d’un canon pour l’empêcher de servir.
ENCLUME, s. f. masse de fer sur laquelle on bat les métaux.
ENCLUMEAU ou ENCLUMOT, s. m. petite enclume portative.
ENCOFFRER, v. a. é, ée, p. renfermer dans un coffre avec avarice ; mettre en prison.
ENCOIGNURE, s. f. angle de deux murs, coin.
ENCOLLAGE, s. m. couche de colle.
ENCOLLER, v. a. é, ée, p. enduire de colle.
ENCOLURE, s. f. partie du corps du cheval, depuis la tête jusqu’aux épaules ; fig. air, apparence.
ENCOMBRE, s. m. obstacle, embarras.
ENCOMBREMENT, s. m. action d’encombrer ; ses effets.
ENCOMBRER, v. a. é, ée, p. embarrasser.
ENCONTRE, s. f. aventure, rencontre ; à l’—, prép. contre.
ENCORE, adv. de temps. de plus, du moins ; jusqu’à présent ; — que, bien que, quoique.
ENCORNÉ, ée, adj. qui a des cornes.
ENCORNER, v. a. é, ée, p. garnir de cornes.
ENCOURAGEANT, e, adj. qui encourage.
ENCOURAGEMENT, s. m. ce qui encourage.
ENCOURAGER, v. a. é, ée, p. donner du courage ; exciter.
ENCOURIR, v. a. irr. (se conj. c. courir) attirer sur soi ; mériter.
ENCRASSER, v. a. é, ée, p. rendre crasseux ; s’—, v. pr. devenir crasseux.
ENCRE, s. f. liqueur noire qui sert pour écrire.
ENCRIER, s. m. vase où l’on met l’encre.
ENCROUTER, v. a. é, ée, p. faire un enduit ; s’—, v. pr. se couvrir d’une croûte.
ENCUIRASSER, v. a. é, ée, p. mettre une cuirasse à quelqu’un ; s’—, v. pr. se couvrir d’une cuirasse ; fig. s’encrasser.
ENCUVER, v. a. é, ée, p. mettre en cuve.
ENCYCLOPÉDIE, s. f. science universelle ; livre qui traite de toutes les sciences.
ENCYCLOPÉDIQUE, adj. 2 g. qui embrasse toutes les sciences.
ENCYCLOPÉDISTE, s. m. auteur encyclopédique.
ENDÉCAGONE, s. m. et adj. 2 g. figure à onze angles et onze côtés.
ENDÉMIQUE, adj. 2 g. particulier à un peuple.
ENDENTÉ, ée, adj. garni de dents.
ENDENTER, v. a. é, ée, p. mettre des dents.
ENDETTER, v. a. é, ée, p. charger de dettes ; s’—, v. pr. faire des dettes.
ENDÉVÉ, ée, adj. mutin ; emporté.
ENDÉVER, v. n. avoir dépit ; faire —, faire enrager.
ENDIABLÉ, ée, adj. et s. furieux, méchant.
ENDIABLER, v. n. faire —, tourmenter.
ENDIMANCHER (s’), v. pr. mettre ses beaux habits.
ENDIVE, s. f. plante potagère ; sorte de chicorée.
ENDOCTRINER, v. a. é, ée, p. instruire.
ENDOLORI, ie, adj. qui ressent de la douleur.
ENDOMMAGEMENT, s. m. altération.
ENDOMMAGER, v. a. é, ée, p. causer du dommage.
ENDORMEUR, s. m. flatteur, enjôleur.
ENDORMI, ie, adj. engourdi, sans énergie.
ENDORMIR, v. a. i, ie, p. (se conj. c. dormir) faire dormir ; fig. tromper ; s’—, v. pr. commencer à dormir.
ENDOSSE, s. f. la peine, l’embarras d’une chose.
ENDOSSEMENT, s. m. signature au dos d’un billet.
ENDOSSER, v. a. é, ée, p. mettre sur son dos ; mettre sa signature au dos d’un billet.
ENDOSSEUR, s. m. qui endosse un billet.
ENDROIT, s. m. lieu, place ; le beau côté d’une étoffe, opposé à envers.
ENDUIRE, v. a. uit, uite, p. (se conj. c. conduire) couvrir d’un enduit.
ENDUIT, s. m. couche de chaux, de plâtre, etc.
ENDURANT, e, adj. patient, qui souffre aisément les injures.
ENDURCIR, v. a. i, ie, p. (se conj. c. finir) rendre dur, le devenir ; rendre fort ; accoutumer à ce qui est dur, pénible.
ENDURCISSEMENT, s. m. dureté ; opiniâtreté.
ENDURER, v. a. é, ée, p. supporter avec patience.
ÉNERGIE, s. f. force, courage, vertu.
ÉNERGIQUE, adj. 2 g. qui a de l’énergie.
ÉNERGIQUEMENT, adv. avec énergie.
ÉNERGUMÈNE, s. 2 g. possédé du démon ; enthousiaste, colère à l’excès.
ÉNERVER, v. a. é, ée, p. affaiblir, amollir.
ENFAÎTEAU, s. m. tuile creuse qu’on met sur le faîte d’une maison.
ENFAÎTEMENT, s. m. table de plomb sur le faîte des maisons couvertes d’ardoises.
ENFAÎTER, v. a. é, ée, p. couvrir le faîte d’une maison.
ENFANCE, s. f. première partie de la vie, jusqu’à douze ans environ ; les enfants ; fig. puérilité.
ENFANT, s. 2 g. qui est dans l’enfance ; fils ou fille ; — de chœur, qui chante à l’église.
ENFANTEMENT, s. m. action d’enfanter.
ENFANTER, v. a. é, ée, p. mettre au jour, produire.
ENFANTILLAGE, (ll m.) s. m. puérilité ; discours, manières qui ne conviennent qu’à un enfant.
ENFANTIN, e, adj. d’enfant.
ENFARINER, v. a. é, ée, p. poudrer de farine.
ENFER, s. m. séjour des damnés ; lieu[illisible] de douleur.
ENFERMER, v. a. é, ée, p. clore, entourer, serrer, mettre sous clef ; fig. contenir.
ENFERRER, v. a. é, ée, p. percer avec un fer ; s’—, v. pr. se jeter sur le fer de son ennemi ; se nuire à soi-même.
ENFILADE, s. f. longue suite de choses placées à la file.
ENFILER, v. a. é, ée, p. passer un fil par un trou ; traverser.
ENFIN, adv. après tout, en un mot.
ENFLAMMER, v. a. é, ée, p. allumer ; échauffer ; mettre en feu ; exciter ; irriter ; s’—, v. pr.
ENFLER, v. a., n. et pr. é, ée, p. gonfler[illisible] ; grossir en remplissant de vent, de fluide, etc. ; enorgueillir ; accroître.
ENFLURE, s. f. tumeur ; grosseur ; orgueil, vanité.
ENFONCEMENT, s. m. action d’enfoncer ; endroit reculé, éloigné.
ENFONCER, v. a. é, ée, p. pousser au fond ; briser en poussant ; renverser ; —, v. n. aller au fond.
ENFONCEUR, s. m. — de portes ouvertes, faux brave.
ENFORCIR, v. a., i, ie, p. rendre plus fort ; —, v. n. et pr. devenir plus fort.
ENFOUIR, v. a. i, ie, p. cacher en terre ; laisser inutile.
ENFOUISSEMENT, s. m. action d’enfouir.
ENFOUISSEUR, s. m. qui enfouit.
ENFOURCHER, v. a. é, ée, p. monter à cheval, jambe de çà, jambe de là.
ENFOURCHURE, s. f. tête de cerf à bois fourchu ; partie du corps entre les cuisses.
ENFOURNER, v. a. é, ée, p. mettre au four.
ENFREINDRE, v. a. et irr. (se conj. c. feindre) contrevenir, transgresser.
ENFUIR (s’), v. pr. fuir ; s’écouler ; s’en aller.
ENFUMER, v. a. é, ée, p. noircir à la fumée ; incommoder avec de la fumée ; remplir de fumée.
ENFUTAILLER, v. a. é, ée, p. (ll m.) mettre dans une futaille.
ENGAGEANT, e, adj. qui engage ; qui attire.
ENGAGEMENT, s. m. action d’engager ; obligation, lien.
ENGAGER, v. a. é, ée, p. mettre, donner en gage ; inviter ; déterminer quelqu’un à quelque chose ; provoquer ; s’—, v. pr. s’obliger à… ; s’enrôler.
ENGAÎNER, v. a. é, ée, p. mettre dans une gaîne.
ENGEANCE, s. f. race.
ENGEANCER, v. a. é, ée, p. embarrasser de quelqu’un.
ENGELURE, s. f. enflure aux pieds et aux mains causée par le froid.
ENGENDRER, v. a. é, ée, p. produire ; être cause de…
ENGERBER, v. a. é, ée, p. entasser en gerbes.
ENGIN, s. m. machine pour soulever des fardeaux.
ENGLOBER, v. a. é, ée, p. réunir plusieurs choses en une seule.
ENGLOUTIR, v. a. i, ie, p. absorber ; avaler avec avidité ; s’—, v. pr. se perdre.
ENGLUER, v. a. é, ée, p. enduire de glu.
ENGONCEMENT, s. m. air gauche, contraint.
ENGONCER, v. a. é, ée, p. donner un air gauche.
ENGORGEMENT, s. m. embarras dans un conduit.
ENGORGER, v. a. é, ée, p. boucher un conduit ; s’—, v. pr. se boucher.
ENGOUEMENT, s. m. enthousiasme irréfléchi ; prévention favorable à quelqu’un.
ENGOUER (s’), v. pr. é, ée, p. s’enthousiasmer pour quelqu’un.
ENGOUFFRER (s’), v. pr. é, ée, p. se perdre dans un gouffre.
ENGOURDIR, v. a. i, ie, p. rendre perclus, lourd, pesant.
ENGOURDISSEMENT, s. m. pesanteur, difficulté de mouvoir.
ENGRAIS, s. m. substance pour engraisser les terres ; gras pâturages pour les bestiaux ; pâture pour les volailles.
ENGRAISSEMENT, s. m. action d’engraisser.
ENGRAISSER, v. a. é, ée, p. rendre gras ; —, v. n. devenir gras ; fig. s’—, v. pr. s’enrichir.
ENGRANGER, v. a. é, ée, p. rentrer les grains en grange.
ENGRAVEMENT, s. m. état d’un bateau engravé.
ENGRAVER, v. a. é, ée, p. engager un bateau dans le gravier, le sable, la vase, etc.
ENGRÊLURE, s. f. petit point très-étroit et dentelé à une dentelle.
ENGRENAGE, s. m. disposition des roues qui s’engrènent.
ENGRENER, v. a. é, ée, p. mettre le blé dans la trémie du moulin pour moudre ; nourrir de grain ; —, v. n. former un engrenage.
ENGRENURE, s. f. dents de deux roues qui engrènent.
ENGROSSIR, v. a. i, ie, p. rendre gros ; s’—, v. pr. devenir gros.
ENGRUMELER (s’), v. n. se mettre en grumeaux.
ENHARDIR, (h aspirée) v. a. i, ie, p. encourager ; rendre hardi.
ENHARNACHEMENT, (h aspirée) s. m. action d’enharnacher ; harnais.
ENHARNACHER, (h aspirée) v. a. é, ée, p. mettre les harnais.
ÉNIGMATIQUE, adj. 2 g. qui tient de l’énigme.
ÉNIGMATIQUEMENT, adv. d’une manière énigmatique.
ÉNIGME, s. f. chose difficile à comprendre, à deviner.
ENIVRANT, e, adj. qui enivre.
ENIVREMENT, s. m. ivresse ; transport, enthousiasme.
ENIVRER, v. a. é, ée, p. rendre ivre ; s’—, v. pr. devenir ivre.
ENJAMBÉE, s. f. espace qu’on enjambe ; pas que l’on fait en enjambant.
ENJAMBEMENT, s. m. sens suspendu d’un vers à un autre.
ENJAMBER, v. a. é, ée, p. franchir en faisant un grand pas ; —, v. n. empiéter.
ENJEU, s. m. mise faite au jeu.
ENJOINDRE, v. a. irr. (se conj. c. joindre) donner ordre.
ENJÔLER, v. a. é, ée, p. surprendre la confiance par des flatteries.
ENJÔLEUR, euse, s. celui qui enjôle.
ENJOLIVEMENT, s. m. ornement.
ENJOLIVER, v. a. é, ée, p. orner, rendre joli.
ENJOLIVEUR, s. m. celui qui enjolive.
ENJOLIVURE, s. f. ornement de peu de valeur.
ENJOUÉ, ée, adj. qui est gai, d’une humeur agréable.
ENJOUEMENT, s. m. gaîté, badinage.
ENLACEMENT, s. m. action d’enlacer ; ses effets.
ENLACER, v. a. é, ée, p. passer des lacets ; embarrasser ; entremêler.
ENLAIDIR, v. a. i, ie, p. rendre laid ; —, v. n. devenir laid.
ENLAIDISSEMENT, s. m. action d’enlaidir ; son effet.
ENLÈVEMENT, s. m. action d’enlever ; ravissement.
ENLEVER, v. a. é, ée, p. soulever ; hausser ; ravir ; emporter ; faire disparaître ; s’—, v. pr. se détacher.
ENLIGNEMENT, s. m. état de ce qui est enligné.
ENLIGNER, v. a. é, ée, p. aligner ; mettre sur la même ligne.
ENLUMINER, v. a. é, ée, p. colorier ; s’—, v. pr. se farder.
ENLUMINEUR, euse, s. qui enlumine.
ENLUMINURE, s. f. art d’enluminer ; estampe enluminée.
ENNEMI, e, s. et adj. qui cherche à nuire ; qui est contraire.
ENNOBLIR, v. a. i, ie, p. rendre plus éclatant, plus noble.
ENNUI, s. m. langueur, souci, déplaisir.
ENNUYANT, e, adj. qui cause de l’ennui.
ENNUYER, v. a. é, ée, p. causer de l’ennui ; s’—, v. pr. éprouver de l’ennui.
ENNUYEUSEMENT, adv. d’une manière ennuyeuse.
ENNUYEUX, euse, adj. qui ennuie.
ÉNONCÉ, s. m. chose énoncée.
ÉNONCER, v. a. é, ée, p. avancer un fait sans développement ; s’—, v. pr. s’exprimer.
ÉNONCIATION, s. f. expression ; manière de s’exprimer.
ÉNORGUEILLIR, v. a. i, ie, p. (ll m.) rendre orgueilleux ; s’—, v. pr. devenir orgueilleux.
ÉNORME, adj. 2 g. excessif ; outre mesure.
ÉNORMÉMENT, adv. excessivement.
ÉNORMITÉ, s. f. grandeur, grosseur excessive ; fig. atrocité.
ENQUÉRIR (s’), v. pr. irr. s’informer (se conj. c. acquérir).
ENQUÊTE, s. f. recherche judiciaire ; information minutieuse.
ENQUÊTER (s’), v. pr. s’enquérir.
ENQUÊTEUR, s. m. qui s’enquête.
ENRACINER, v. n. et pr. (s’) é, ée, p. prendre racine.
ENRAGÉ, ée, s. et adj. qui a la rage ; violent ; fougueux.
ENRAGEANT, e, adj. qui cause un chagrin violent.
ENRAGER, v. n. être saisi de la rage ; fig. éprouver une douleur, une colère violente.
ENRAYER, v. a. (se conj. c. payer) é, ée, p. arrêter une roue afin qu’elle ne tourne pas ; —, v. n. s’arrêter.
ENRAYURE, s. f. ce qui sert à enrayer.
ENRÉGIMENTER, v. a. é, ée, p. former un régiment, y incorporer.
ENREGISTREMENT ou ENREGÎTREMENT, s. m. action d’enregistrer ; l’acte même.
ENREGISTRER, v. a. é, ée, p. inscrire sur un registre.
ENREGISTREUR, s. m. qui enregistre.
ENRHUMER, v. a. é, ée, p. causer du rhume ; s’—, v. pr. gagner du rhume.
ENRICHIR, v. a. i, ie, p. rendre riche ; s’—, v. pr. devenir riche.
ENRICHISSEMENT, s. m. augmentation de richesse ; ornement.
ENRÔLEMENT, s. m. action d’enrôler ou de s’enrôler ; l’acte par lequel on s’enrôle.
ENRÔLER, v. a. é, ée, p. inscrire sur un rôle ; engager au service militaire ; s’—, v. pr. se faire soldat.
ENRÔLEUR, s. m. qui enrôle.
ENROUEMENT, s. m. état de celui qui est enroué.
ENROUER, v. a. é, ée, p. rendre la voie rauque ; s’—, v. pr. perdre la netteté de sa voix.
ENROUILLER, v. a. é, ée, p. (ll m.) former de la rouille ; s’—, v. pr. devenir rouillé.
ENRUE, s. f. sillon fort large.
ENSABLEMENT, s. m. amas de sable.
ENSABLER, v. a. é, ée, p. faire échouer sur le sable ; s’—, v. pr. échouer.
ENSABOTER, v. a. et pr. é, ée, p. mettre des sabots.
ENSACHER, v. a. é, ée, p. mettre dans un sac.
ENSAISINEMENT, s. m. prise de possession.
ENSAISINER, v. a. é, ée, p. mettre en possession.
ENSANGLANTER, v. a. é, ée, p. tacher de sang.
ENSEIGNE, s. f. marque, indice ; tableau à la porte des marchands ; drapeau ; s. m. celui qui porte un drapeau.
ENSEIGNEMENT, s. m. instruction ; précepte ; action d’enseigner.
ENSEIGNER, v. a. é, ée, p. instruire ; donner des leçons ; indiquer ; faire connaître.
ENSEMBLE, adv. l’un avec l’autre ; —, s. m. résultat de l’union des parties d’un tout.
ENSEMENCEMENT, s. m. action d’ensemencer.
ENSEMENCER, v. a. é, ée, p. jeter la semence en terre.
ENSERRER, v. a. é, ée, p. enfermer ; enclore ; mettre dans la serre.
ENSEVELIR, v. a. i, ie, p. envelopper un corps dans un linceul ; s’—, v. pr. se cacher, disparaître.
ENSEVELISSEMENT, s. m. action d’ensevelir.
ENSORCELER, v. a. (se conj. c. appeler) é, ée, p. causer une maladie, des chagrins, par de prétendus sortiléges.
ENSORCELEUR, euse, s. qui ensorcelle ; qui enchante.
ENSORCELLEMENT, s. m. action d’ensorceler ; son effet.
ENSOUFRER, v. a. é, ée, p. enduire de soufre.
ENSOUFROIR, s. m. lieu où l’on brûle le soufre.
ENSUITE, adv. après ; à la suite de ; ensuite de, prép. par suite.
ENSUIVRE (s’), v. pr. et impers. (se conj. c. suivre) suivre ; procéder ; dériver.
ENTABLEMENT, s. m. saillie au haut des murs pour soutenir le toit.
ENTACHER, v. a. é, ée, p. tacher, gâter.
ENTAILLE, s. f. (ll m.) incision, coupure.
ENTAILLER, v. a. é, ée, p. (ll m.) faire une entaille ; creuser.
ENTAILLURE, s. f. (ll m.) entaille.
ENTAME, s. f. premier morceau coupé du pain.
ENTAMER, v. a. é, ée, p. faire une entame ; fig. commencer.
ENTAMURE, s. f. entame ; incision.
EN TANT QUE, particule conjonct. comme, en qualité de.
ENTASSEMENT, s. m. amas de choses entassées.
ENTASSER, v. a. é, ée, p. mettre en tas ; fig. accumuler.
ENTE, s. f. greffe, arbre greffé ; morceau de bois qui sert de manche au pinceau.
ENTENDEMENT, s. m. faculté d’entendre, de concevoir ; sens, jugement, raisonnement.
ENTENDEUR, s. m. qui entend, qui conçoit bien.
ENTENDRE, v. a. u, ue, p. ouïr, comprendre, écouter, avoir connaissance ; consentir, approuver ; vouloir ; s’—, v. pr. être d’intelligence avec quelqu’un.
ENTENDU, e, adj. intelligent ; bien ordonné ; bien — que, conj. à condition ; bien —, adv. assurément.
ENTENTE, s. f. interprétation donnée à un mot à double sens ; intelligence (en parlant de l’art du dessin).
ENTER, v. a. é, ée, p. greffer, faire une ente ; assembler deux pièces de bois.
ENTÉRINEMENT, s. m. admission d’une requête ; homologation.
ENTÉRINER, v. a. é, ée, p. ratifier légalement.
ENTERREMENT, s. m. funérailles, inhumation.
ENTERRER, v. a. é, ée, p. mettre en terre ; enfouir.
ENTÊTÉ, ée, s. et adj. têtu, opiniâtre.
ENTÊTEMENT, s. m. attachement opiniâtre à une opinion, à un goût.
ENTÊTER, v. a. et n. é, ée, p. porter à la tête (en parlant des odeurs, des vapeurs) ; préoccuper, prévenir en faveur ; s’—, v. pr. s’opiniâtrer.
ENTHOUSIASME, s. m. émotion extraordinaire de l’ame, admiration excessive ; exaltation.
ENTHOUSIASMER, v. a. é, ée, p. ravir en admiration ; s’—, v. pr. (se prend en mauvaise part.)
ENTHOUSIASTE, s. m. admirateur outré, fanatique.
ENTICHÉ, ée, adj. opiniâtrement attaché à…
ENTICHER, v. a. é, ée, p. faire adopter une opinion ; s’—, v. pr. l’adopter fortement (en mauvaise part).
ENTIER, ière, adj. complet ; fig. obstiné ; entier, s. m. tout, unité mathématique ; en —, loc. adv. totalement.
ENTIÈREMENT, adv. en entier.
ENTOILAGE, s. m. toile ou réseau qui imite la dentelle ; action d’entoiler.
ENTOILER, v. a. é, ée, p. mettre de l’entoilage ; coller sur une toile.
ENTOIR, s. m. sorte de couteau pour enter.
ENTOISER, v. a. é, ée, p. mettre en tas réguliers pour toiser.
ENTOMOLOGIE, s. f. traité des insectes.
ENTONNEMENT, s. m. action d’entonner.
ENTONNER, v. a. é, ée, p. mettre dans un tonneau ; fig. boire avec excès ; s’—, v. pr. s’engouffrer.
ENTONNOIR, s. m. vase pour entonner.
ENTORSE, s. f. extension violente d’un muscle dans une articulation ; fig. extension forcée donnée au sens d’un texte.
ENTORTILLEMENT, (ll m.) s. m. action d’entortiller ; son effet ; fig. embarras.
ENTORTILLER, (ll m.) v. a. é, ée, p. envelopper en tournant autour ; s’—, v. pr. fig. s’embarrasser.
ENTOUR, s. m. circuit ; à l’—, loc. adv. autour.
ENTOURAGE, s. m. ce qui entoure.
ENTOURER, v. a. é, ée, p. environner ; mettre autour ; s’—, v. pr. réunir autour de soi.
ENTOURNURE, s. f. échancrure d’une manche près de l’épaule.
ENTR’ACCUSER (s’), v. pr. é, ée, p. s’accuser l’un l’autre.
ENTR’ACTE, s. m. intervalle entre les actes d’une pièce de théâtre.
ENTR’AIDER (s’), v. pr. é, ée, p. s’aider mutuellement.
ENTRAILLES, (ll m.) s. f. pl. intestins, boyaux ; fig. sentiment de tendresse, d’humanité.
ENTR’AIMER (s’), v. pr. é, ée, p. s’aimer l’un l’autre.
ENTRAÎNABLE, adj. 2 g. qui peut être entraîné.
ENTRAÎNANT, e, adj. qui entraîne.
ENTRAÎNEMENT, s. m. action d’entraîner ; force qui entraîne.
ENTRAÎNER, v. a. é, ée, p. traîner avec soi ; occasionner.
ENTR’APPELER (s’), v. pr. (se conj. sur appeler) s’appeler l’un l’autre.
ENTRAVER,’v. a. é, ée, p. mettre des entraves, des obstacles.
ENTR’AVERTIR (s’), v. pr. i, ie, p. s’avertir mutuellement.
ENTRAVES, s. f. pl. liens mis aux pieds des chevaux ; fig. empêchement, obstacle.
ENTRE, prép. de lieu, au milieu ; parmi ; dans ; en.
ENTRE-BAILLER, v. a. é, ée, p. entr’ouvrir légèrement.
ENTRE-BATTRE (s’), v. pr. (se conj. sur battre) se battre.
ENTRECHAT, s. m. pas de danse.
ENTRE-CHOQUER (s’), v. pr. é, ée, p. se choquer mutuellement.
ENTRE-CÔTE, s. m. morceau de viande coupé entre deux côtes (pl. entre-côtes).
ENTRE-COUPER, v. a. é, ée, p. couper en divers endroits.
ENTRE-DÉCHIRER (s’), v. pr. é, ée, p. se déchirer mutuellement.
ENTRE-DEUX, s. m. invar. au pl. partie entre deux choses.
ENTRE-DIRE (s’), v. pr. dit, dite, p. se dire l’un à l’autre.
ENTRE-DONNER (s’), v. pr. é, ée, p. se donner mutuellement.
ENTRÉE, s. f. lieu par où on entre ; ouverture ; action d’entrer ; réception ; droit de séance ; impôt à payer en entrant dans une ville ; partie du service dans un repas.
ENTREFAITES, s. f. pl. (dans, sur, pendant ces —), pendant ce temps-là.
ENTREGENT, s. m. manière adroite de se conduire.
ENTRELACEMENT, s. m. état de choses entrelacées.
ENTRELACER, v. a. é, ée, p. entremêler, enlacer.
ENTRELARDER, v. a. é, ée, p. piquer une viande avec du lard.
ENTRE-LIGNE, s. m. interligne.
ENTRE-LUIRE, v. n. luire à demi.
ENTREMÊLER, v. a. é, ée, p. mêler une chose avec d’autres ; s’—, v. pr. s’entremettre.
ENTREMETS, s. m. partie du service dans un repas.
ENTREMETTEUR, euse, s. qui s’entremet.
ENTREMETTRE (s’), v. pr. (se conj. sur mettre) se mêler d’une affaire étrangère à ses propres intérêts.
ENTREMISE, s. f. médiation ; aide ; bons offices.
ENTRE-NUIRE (s’), v. pr. (se conj. c. nuire) se nuire l’un à l’autre.
ENTREPOSER, v. a. é, ée, p. déposer dans une entrepôt.
ENTREPOSEUR, s. m. commis à l’entrepôt.
ENTREPÔT, s. m. lieu de dépôt momentané pour les marchandises.
ENTREPRENANT, e, adj. hardi ; téméraire.
ENTREPRENDRE, v. a. (se conj. sur prendre) commencer ; prendre une résolution ; se charger de l’exécution d’une chose ; attaquer ; railler ; usurper.
ENTREPRENEUR, eusev, s. qui entreprend un ouvrae.
ENTREPRIS, e, adj. embarrassé.
ENTREPRISE, s. f. dessein formé ; usurpation ; violence.
ENTRER, v. n. passer du dehors au dedans ; pénétrer quelque part.
ENTRE-SECOURIR (s’), v. pr. (se conj. sur courir) se secourir mutuellement.
ENTRE-SOL, s. m. étage entre le rez-de-chaussée et le premier (pl. entre-sols).
ENTRETENIR, v. a. (se conj. c. tenir) tenir en bon état ; fournir les choses nécessaires à la vie ; parler à quelqu’un ; s’—, v. pr. causer ensemble ; se conserver.
ENTRETIEN, s. m. subsistance ; conversation ; conservation.
ENTREVOIR, v. a. (se conj. sur voir) voir imparfaitement ; s’—, v. pr. avoir une entrevue.
ENTREVUE, s. f. rencontre ; visite.
ENTR’OBLIGER (s’), v. pr. é, ée, p. s’obliger mutuellement.
ENTR’OUVERTURE, s. f. demi-ouverture.
ENTR’OUVRIR, v. a. (se conj. c. ouvrir) ouvrir un peu.
ENTURE, s. f. endroit où l’on ente.
ÉNUMÉRATEUR, s. m. qui énumère.
ÉNUMÉRATIF, ive, adj. qui a rapport à l’énumération.
ÉNUMÉRATION, s. f. dénombrement.
ÉNUMÉRER, v. a. é, ée, p. dénombrer.
ENVAHIR, v. a. i, ie, p. usurper, prendre injustement.
ENVAHISSEMENT, s. m. action d’envahir.
ENVAHISSEUR, s. m. celui qui envahit.
ENVELOPPE, s. f. ce qui sert à envelopper ; dehors, apparences.
ENVELOPPER, v. a. é, ée, p. mettre dans une enveloppe ; cacher ; déguiser ; environner.
ENVENIMER, v. a. é, ée, p. communiquer un venin ; aigrir ; irriter ; donner une interprétation odieuse.
ENVERGUER, v. a. é, ée, p. attacher les voiles d’un vaisseau aux vergues.
ENVERGURE, s. f. manière d’enverguer ; étendue des ailes déployées d’un oiseau.
ENVERS, s. m. côté le moins beau d’une étoffe, d’un ouvrage à la main ou au métier ; à l’—, en sens contraire ; dessus dessous.
ENVI (à l’), loc. adv. avec émulation.
ENVIABLE, adj. 2 g. digne d’envie.
ENVIE, s. f. chagrin qu’on a du bien d’autrui ; cupidité ; jalousie ; désir démesuré ; marque naturelle sur le corps.
ENVIER, v. a. é, ée, p. avoir de l’envie.
ENVIEUX, euse, adj. qui a de l’envie ; jaloux.
ENVIRON, adv. à peu près ; presque ; environs, s. m. pl. lieux d’alentour.
ENVIRONNER, v. a. é, ée, p. entourer, enfermer.
ENVISAGER, v. a. é, ée, p. regarder au visage ; examiner ; considérer.
ENVOI, s. m. action d’envoyer ; chose envoyée.
ENVOLER (s’), v. pr. fuir en volant ; prendre son vol ; fig. passer rapidement.
ENVOYÉ, s. m. député ; chargé d’affaires en pays étranger.
ENVOYER, v. a. irr. é, ée, p. (se conj. c. ployer, excepté au fut. qui fait j’enverrai, et au cond. j’enverrais) faire partir ; faire porter.
ÉPACTE, s. f. supplément de jours ajoutés à l’année lunaire pour la rendre égale à l’année solaire ; (on s’en sert pour connaître l’âge de la lune et pour trouver le jour de Pâques.)
ÉPAGNEUL, e, s. chien de chasse à long poil, de race espagnole.
ÉPAIS, s. m. épaisseur ; —, adv. avec épaisseur.
ÉPAIS, sse, adj. qui a de l’épaisseur, de la consistance ; pesant, lourd.
ÉPAISSEUR, s. f. profondeur ; solidité ; densité.
ÉPAISSIR, v. a. i, ie, p. rendre épais ; —, v. n. devenir épais.
ÉPAISSISSEMENT, s. m. état de ce qui devient ou est devenu épais.
ÉPAMPREMENT, s. m. action d’épamprer.
ÉPAMPRER, v. a. é, ée, p. ôter les pampres (feuilles inutiles) de la vigne.
ÉPANCHEMENT, s. m. écoulement ; effusion.
ÉPANCHER, v. a. é, ée, p. verser doucement ; s’—, v. pr. parler sans réserve.
ÉPANDRE, v. a. (se conj. c. répandre) répandre, disperser, éparpiller ; s’—, v. pr. se répandre.
ÉPANOUIR, v. a. i, ie, p. réjouir ; s’—, v. pr. s’étendre, s’ouvrir ; se développer.
ÉPANOUISSEMENT, s. m. action de s’épanouir.
ÉPARCET, s. m. sorte de foin dont la graine tient lieu d’avoine.
ÉPARGNANT, e, adj. qui use de beaucoup d’épargne.
ÉPARGNE, s. f. économie ; parcimonie.
ÉPARGNER, v. a. é, ée, p. ménager ; économiser ; employer avec réserve ; traiter avec indulgence ; s’—, v. pr. se ménager ; s’exempter.
ÉPARPILLEMENT, s. m. (ll m.) action d’éparpiller ; état de ce qui est éparpillé.
ÉPARPILLER, (ll m.) v. a. é, ée, p. répandre çà et là ; s’—, v. pr. se disperser, se dissiper.
ÉPARS, e, adj. dispersé, répandu çà et là.
ÉPARVIN, s. m. maladie du cheval.
ÉPATÉ, ée, adj. large et court (en parlant d’un nez) ; qui a le pied cassé (en parlant d’un verre).
ÉPAULE, s. f. partie du corps qui joint le cou au bras chez l’homme, et le cou à la jambe de devant chez les quadrupèdes.
ÉPAULÉE, s. f. effort fait avec l’épaule.
ÉPAULEMENT, s. m. rempart de terre.
ÉPAULER, v. a. é, ée, p. rompre l’épaule ; prêter assistance ; protéger par un épaulement.
ÉPAULETTE, s. f. partie de l’uniforme d’un militaire qui se porte sur l’épaule ; partie du corps d’une jupe qui pose sur l’épaule.
ÉPAVE, s. f. chose égarée (se dit des bestiaux) ; au pl. objets que la mer rejette.
ÉPEAUTRE, s. m. sorte de blé-froment ; seigle blanc.
ÉPÉE, s. f. arme aiguë à lame longue et droite qui se porte au côté.
ÉPEICHE, s. f. espèce de pie.
ÉPELER, v. a. é, ée, p. (se conj. sur appeler) nommer les lettres d’un mot l’une après l’autre.
ÉPELLATION, s. f. action, manière d’épeler.
ÉPERDU, ue, adj. étonné ; troublé ; hors de soi.
ÉPERDÛMENT, adv. passionnément.
ÉPERLAN, s. m. petit poisson de mer, blanc comme la perle.
ÉPERNAY, chef-lieu d’arr. du dép. de la Marne.
ÉPERON, s. m. branche de métal armée de pointes aiguës pour piquer le cheval ; ergot des coqs, des chiens, etc. ; angle saillant ; rides au coin de l’œil.
ÉPERONNÉ, ée, adj. qui a des éperons.
ÉPERONNER, v. a. é, ée, p. donner de l’éperon.
ÉPERVIER, s. m. oiseau de proie.
ÉPHÉMÈRE, s. f. insecte qui ne vit que quelques heures ; —, adj. 2 g. d’un jour, de peu de durée.
ÉPHÉMÉRIDES, s. f. pl. tables astronomiques ; livre qui contient les événements de chaque jour.
ÉPHORE, s. m. magistrat lacédémonien.
ÉPI, s. m. tête du tuyau de blé où se trouve le grain.
ÉPICE, s. f. drogue aromatique.
ÉPICER, v. a. é, ée, p. assaisonner avec des épices.
ÉPICERIE, s. f. commerce d’épices.
ÉPICIER, ière, s. qui vend des épices.
ÉPICURIEN, s. m. sectateur d’Épicure ; —, nne, adj. qui appartient au système d’Épicure.
ÉPICURISME, s. m. système, morale d’Épicure.
ÉPIDÉMIE, s. f. maladie qui attaque à la fois un grand nombre de personnes.
ÉPIDÉMIQUE, adj. 2 g. qui tient à l’épidémie.
ÉPIDERME, s. m. la première peau.
ÉPIER, v. a. é, ée, p. observer, surveiller, guetter ; —, v. n. monter en épi.
ÉPIERRER, v. a. é, ée, p. ôter les pierres d’un terrain.
ÉPIEU, s. m. espèce de hallebarde pour la chasse.
ÉPIGASTRE, s. m. partie supérieure du bas-ventre.
ÉPIGLOTTE, s. f. luette, cartilage élastique dans la gorge.
ÉPIGRAMMATIQUE, adj. 2 g. qui appartient à l’épigramme.
ÉPIGRAMMATISTE, s. m. qui fait des épigrammes.
ÉPIGRAMME, s. f. trait piquant.
ÉPIGRAPHE, s. f. inscription ; devise en tête d’un livre.
ÉPILATOIRE, adj. 2 g. qui sert à épiler.
ÉPILEPSIE, s. f. mal caduc ; haut-mal.
ÉPILEPTIQUE, adj. 2 g. qui a rapport à l’épilepsie.
ÉPILER, v. a. é, ée, p. arracher, faire tomber le poil.
ÉPILOGUE, v. a. et n. é, ée, p. critiquer ; censurer.
ÉPILOGUEUR, s. m. qui aime à critiquer.
ÉPINAL, chef-lieu du dép. des Vosges.
ÉPINARDS, s. m. pl. sorte d’herbe qui se mange cuite.
ÉPINE, s. f. espèce d’arbre garni de piquants ; fig. embarras, chagrins ; suite des vertèbres qui règnent le long du dos.
ÉPINETTE, s. f. ancien instrument de musique à clavier ; cage pour engraisser les volailles.
ÉPINEUX, euse, adj. qui a des épines ; plein de difficultés, d’embarras.
ÉPINE-VINETTE, s. f. arbrisseau épineux à fruits rouges (pl. épines-vinettes).
ÉPINGLE, s. f. bout de fil de métal aigu d’un côte et de l’autre garni d’une tête ronde, servant à attacher ; épingles, au pl. don fait à la femme d’un vendeur.
ÉPINGLETTE, s. f. grosse épingle servant à déboucher la lumière d’un fusil.
ÉPINGLIER, ière, s. qui fait ou vend des épingles.
ÉPINIÈRE, adj. f. de l’épine du dos.
ÉPINIERS, s. m. pl. bois fourrés d’épines.
ÉPIPHANIE, s. f. fête catholique, le jour des Rois.
ÉPIPLOON, s. m. membrane très-mince et graisseuse qui couvre une partie des intestins.
ÉPIQUE, adj. 2 g. se dit d’un poëme où est racontée quelque action héroïque.
ÉPISCOPAL, e, adj. qui appartient à l’évêque.
ÉPISCOPAT, s. m. dignité d’évêque ; durée de cette dignité ; corps des évêques.
ÉPISODE, s. m. action incidente, rattachée au sujet principal.
ÉPISODIQUE, s. m. action incidente, rattachée au sujet principal.
ÉPISODIQUE, adj. 2 g. accessoire ; qui tient de l’épisode.
ÉPISTOLAIRE, adj. 2 g. qui a rapport aux lettres, aux épîtres.
ÉPITAPHE, s. f. inscription sur un tombeau.
ÉPITHALAME, s. m. pièce de poésie à l’occasion d’un mariage.
ÉPITHÈTE, s. f. terme qui désigne une qualité.
ÉPITOGE, s. f. sorte de chaperon qui fait partie du costume de certains magistrats.
ÉPITOME, s. m. abrégé.
ÉPÎTRE, s. f. lettre missive.
ÉPIZOOTIE, s. f. maladie contagieuse des bestiaux.
ÉPIZOOTIQUE, adj. 2 g. qui tient de l’épizootie.
ÉPLORÉ, ée, adj. tout en pleurs.
ÉPLOYÉ, ée, adj. qui a les ailes étendues.
ÉPLUCHEMENT, s. m. action d’éplucher.
ÉPLUCHER, v. a. é, ée, p. nettoyer avec la main ; fig. rechercher avec soin.
ÉPLUCHEUR, euse, s. qui épluche.
ÉPLUCHOIR, s. m. petit couteau pour éplucher.
ÉPLUCHURE, s. f. (plus usité au plur.) ordure ôtée en épluchant.
ÉPOINTÉ, ée, adj. dont la pointe est émoussée.
ÉPOINTER, v. a. é, ée, p. ôter la pointe ; s’—, v. pr. s’émousser.
ÉPONGE, s. f. plante marine, légère, molle, poreuse.
ÉPONGER, v. a. é, ée, p. nettoyer avec une éponge.
ÉPOPÉE, s. f. récit en vers d’une action mémorable.
ÉPOQUE, s. f. point marqué dans l’histoire par quelque grand événement.
ÉPOUDRER, v. a. é, ée, p. ôter la poussière de dessus les hardes.
ÉPOUFFER (s’), v. pr. é, ée, p. s’esquiver.
ÉPOUILLER (ll m.) v. a. é, ée, p. ôter les poux.
ÉPOUMONER, v. a. é, ée, p. fatiguer les poumons ; s’—, v. pr.
ÉPOUSAILLES, s. f. pl. célébration du mariage.
ÉPOUSE, s. f. femme mariée.
ÉPOUSÉE, s. f. celle qui vient de se marier.
ÉPOUSER, v. a. é, ée, p. prendre en mariage ; fig. s’attacher par choix.
ÉPOUSEUR, s. m. qui se propose d’épouser.
ÉPOUSSETER, v. a. é, ée, p. nettoyer, ôter la poussière.
ÉPOUVANTABLE, adj. 2 g. qui épouvante, qui effraie.
ÉPOUVANTABLEMENT, adv. d’une manière épouvantable.
ÉPOUVANTAIL, s. m. (l m.) (pl. épouvantails) haillon suspendu au bout d’un bâton pour effrayer les oiseaux.
ÉPOUVANTE, s. f. terreur soudaine.
ÉPOUVANTER, v. a. é, ée, p. causer de l’épouvante.
ÉPOUX, ouse, s. uni par mariage.
ÉPREINDRE, v. a. irr. (se conj. sur feindre) presser une chose pour en exprimer le jus.
ÉPREINTE, s. f. douleur dans le ventre.
ÉPRENDRE (s’), v. pr. irr. (se conj. c. prendre) se laisser surprendre par une passion ; (il n’est d’usage qu’au p. p. épris, e.)
ÉPREUVE, s. f. essai, expérience ; feuille imprimée sur la laquelle on corrige les fautes.
ÉPROUVER, v. a. é, ée, p. faire expérience ; mettre à l’épreuve ; ressentir.
EPSOM, s. m. (sel d’—), combinaison de l’acide vitriolique avec la magnésie.
EPTAGONE, s. m. figure de géométrie qui a 7 côtés.
ÉPUCER, v. a. é, ée, p. chasser les puces.
ÉPUISABLE, adj. 2 g. qui peut être épuisé.
ÉPUISEMENT, s. m. perte de forces ; état de ce qui est épuisé.
ÉPUISER, v. a. é, ée, p. tarir, mettre à sec ; causer l’épuisement.
ÉPURATIF, ive, adj. qui épure.
ÉPURATION, s. f. action d’épurer.
ÉPURATOIRE, adj. 2 g. qui épure, qui clarifie.
ÉPURE, s. f. dessin en grand d’un édifice.
ÉPURER, v. a. é, ée, p. rendre plus pur ; s’—, v. pr. devenir plus pur ; se perfectionner.
ÉQUARRIR, v. a. i, ie, p. tailler à angles droits.
ÉQUARRISSAGE, s. m. état de ce qui est équarri ; frais pour équarrir.
ÉQUARRISSEMENT, s. m. action d’équarrir.
ÉQUARRISSEUR, s. m. celui qui tue et qui écorche les chevaux.
ÉQUATEUR (pron. écoua—), s. m. grand cercle de la sphère qui la divise en deux parties égales.
ÉQUATION (pron. écoua—), s. f. t. d’astronomie différence entre l’heure moyenne et l’heure vraie ; t. d’algèbre, formule indiquant égalité de valeur entre des quantités différemment exprimées.
ÉQUERRE, s. f. instrument pour tracer et mesure des angles droits.
ÉQUESTRE, adj. 2 g. statue —, d’une personne à cheval ; ordre —, de chevaliers.
ÉQUIANGLE, adj. 2 g. figure de géométrie dont les angles sont égaux à ceux d’une autre.
ÉQUILATÉRAL (pl. —aux), e, adj. triangle à côtés égaux.
ÉQUILATÈRE, adj. 2 g. figure à côtés égaux.
ÉQUILIBRE, s. m. égalité de poids, d’importance.
ÉQUIMULTIPLE, adj. 2 g. t. d’arithmétique ; nombres —, à sous-multiples en même nombre ; grandeurs —, multipliées également.
ÉQUINOXE, s. m. temps de l’année où les jours sont égaux aux nuits.
ÉQUINOXIAL, e, (pl. —aux), adj. qui a rapport à l’équinoxe.
ÉQUIPAGE, s. m. suite de valets, de chevaux, de voitures ; train d’artillerie ; ceux qui montent un vaisseau ; hardes, costume extérieur.
ÉQUIPÉE, s. f. entreprise téméraire avortée.
ÉQUIPEMENT, s. m. action d’équiper ; frais pour équiper.
ÉQUIPER, v. a. é, ée, p. pourvoir des choses nécessaires ; s’—, v. pr.
ÉQUIPOLLENT, e, adj. qui vaut autant que ; à l’—, adv. à proportion.
ÉQUIPOLLER, v. a. et n. valoir autant que ; compenser.
ÉQUITABLE, adj. 2 g. qui a de l’équité ; conforme à l’équité.
ÉQUITABLEMENT, adv. avec équité.
ÉQUITATION, s. f. art de monter à cheval.
ÉQUITÉ, s. f. droiture, justice.
ÉQUIVALENT, e, adj. qui équivaut.
ÉQUIVALOIR, v. n. irr. (se conj. c. valoir) avoir la même valeur que.
ÉQUIVOQUE, adj. 2 g. qui a un double sens ; —, s. f. mot à double sens.
ÉQUIVOQUER, v. a. é, ée, p. faire une équivoque.
ÉRABLE, s. m. grand et bel arbre forestier qui ne porte point de fruits.
ÉRAFLER, v. a. é, ée, p. écorcher légèrement ; effleurer.
ÉRAFLURE, s. f. écorchure légère.
ÉRAILLER, (ll m.) v. a. é, ée, p. séparer les fils d’un tissu ; œil éraillé, dans lequel sont des filets rouges.
ÉRAILLURE, s. f. (ll m.) chose éraillée.
ÉRATÉ, ée, adj. fin, rusé ; sans rate.
ÉRATER, v. a. é, ée, p. ôter la rate.
ÈRE, s. f. point fixe d’où l’on compte les années.
ÉRECTION, s. f. action d’élever ; établissement ; institution.
ÉREINTER, v. a. é, ée, p. rompre les reins ; fatiguer.
ERGO, conj. donc ; —, s. m. (au pl. ergo) conclusion d’un argument.
ERGOT, s. m. ongle de quelques animaux ; maladie du seigle.
ERGOTÉ, ée, adj. qui a des ergots ou l’ergot ; qui entend bien ses intérêts.
ERGOTER, v. n. chicaner, disputer sur tout.
ERGOTEUR, euse, s. qui conteste mal à propos.
ÉRIDAN, s. m. nom d’une constellation.
ÉRIGER, v. a. é, ée, p. élever ; consacrer ; s’—, v. pr. s’attribuer un droit qu’on n’a pas.
ERMITAGE, s. m. habitation d’un ermite, maison écartée et solitaire.
ERMITE, s. m. qui vit dans la retraite.
ÉROSION, s. f. action de l’acide qui ronge.
ÉROTIQUE, adj. 2 g. vers ou poëmes légers, badins.
ERRANT, e, adj. vagabond ; qui erre de côté et d’autre.
ERRATA, s. m. inv. liste des fautes d’impression dans un livre.
ERRE, s. f. train, allure ; —, au pl. traces du cerf.
ERREMENTS, s. m. pl. traces, voies, en parlant d’affaires.
ERRER, v. n. aller à l’aventure ; se tromper.
ERREUR, s. f. fausse opinion ; faute ; méprise.
ERRONÉ, ée, adj. qui contient des erreurs.
ÉRUDIT, e, adj. savant, qui a de l’érudition.
ÉRUDITION, s. f. vaste savoir, connaissances étendues.
ÉRUGINEUX, euse, adj. qui tient de la rouille de cuivre.
ÉRUPTION, s. f. sortie subite avec effort.
ÉRYSIPÈLE, s. m. tumeur inflammatoire de la peau.
ÈS, prép. dans les.
ESCABEAU, s. m. ou ESCABELLE, s. f. siége de bois sans bras ni dossier.
ESCADRE, s. f. réunion de vaisseaux de guerre sous un même chef.
ESCADRON, s. m. portion d’un régiment de cavalerie, composée de plusieurs compagnies.
ESCADRONNER, v. n. se ranger en escadron.
ESCALADE, s. f. action d’escalader.
ESCALADER, v. a. é, ée, p. monter avec une échelle par-dessus les murailles.
ESCALE, s. f. faire —, relâcher dans un port.
ESCALIER, s. m. degré ; partie du bâtiment pour monter et descendre.
ESCAMOTAGE, s. m. art, action d’escamoter.
ESCAMOTE, s. f. petite balle de liége pour jouer des gobelets.
ESCAMOTER, v. a. é, ée, p. faire disparaître adroitement ; dérober.
ESCAMOTEUR, s. m. qui escamote.
ESCAMPER, v. n. s’enfuir.
ESCAMPETTE, s. f. prendre de la poudre d’—, s’enfuir.
ESCAPADE, s. f. action du cheval qui s’emporte ; échappée.
ESCAPE, s. f. partie inférieure d’une colonne.
ESCARBALLE, s. f. dent d’éléphant pesant vingt livres.
ESCARBOT, s. m. espèce de limaçon à coquille, qui se rencontre dans les matières les plus dégoûtantes.
ESCARBOUCLE, s. f. pierre précieuse d’un rouge foncé.
ESCARGOT, s. m. limaçon à coquille.
ESCARMOUCHE, s. f. combat de deux troupes ennemies en petit nombre.
ESCARMOUCHER, v. n. combattre par escarmouches.
ESCARMOUCHEUR, s. m. qui va à l’escarmouche.
ESCARPE, s. f. pente du fossé du côté d’une place forte.
ESCARPÉ, ée, adj. qui a une pente rapide.
ESCARPEMENT, s. m. pente rapide.
ESCARPER, v. a. é, ée, p. couper droit de haut en bas.
ESCARPIN, s. m. soulier à semelle mince.
ESCARPOLETTE, s. f. siége suspendu par des cordes pour se balancer.
ESCARRE, s. f. croûte noire sur la peau par l’effet de l’application des caustiques.
ESCIENT, s. m. connaissance de ce qu’on fait ; à bon —, adv. sciemment ; tout de bon.
ESCLANDRE, s. f. insulte avec scandale.
ESCLAVAGE, s. m. servitude ; état d’un esclave ; assujettissement.
ESCLAVE, s. et adj. 2 g. qui a perdu sa liberté ; qui est en captivité.
ESCOBAR, s. m. homme fin et rusé.
ESCOBARDER, v. n. user de réticences, de restrictions mentales pour tromper.
ESCOBARDERIE, s. f. mensonge adroit, subterfuge.
ESCOGRIFFE, s. m. qui prend sans demander ; grand homme mal fait.
ESCOMPTE, s. m. remise faite à celui qui paie un billet à ordre avant son échéance.
ESCOMPTER, v. a. é, ée, p. faire l’escompte.
ESCOPETTE, s. f. espèce de carabine.
ESCORTE, s. f. troupe armée qui accompagne ; vaisseau de guerre qui escorte d’autres navires.
ESCORTER, v. a. é, ée, p. accompagner, protéger.
ESCOUADE, s. f. détachement de soldats commandés par un sous-officier.
ESCOURGÉE, s. f. fouet fait avec des courroies de cuir.
ESCOURGEON, s. m. sorte d’orge hâtive qu’on coupe en vert pour les chevaux ; courroie de cuir.
ESCOUSSE, s. f. mouvement ; course pour mieux sauter.
ESCRIME, s. f. art de faire des armes.
ESCRIMER, v. n. faire des armes ; s’—, v. pr. soutenir une chose.
ESCRIMEUR, s. m. qui sait escrimer.
ESCROC, s. m. fripon.
ESCROQUER, v. a. é, ée, p. voler avec fourberie.
ESCROQUERIE, s. f. action d’escroquer.
ESCROQUEUR, euse, adj. qui escroque.
ESPACE, s. m. étendue de lieu, de temps ; intervalle ; étendue illimitée, immensité.
ESPACEMENT, s. m. distance entre des corps séparés.
ESPACER, v. a. é, ée, p. ranger en séparant par des intervalles.
ESPADE, s. f. palette pour affiner le chanvre.
ESPADON, s. m. épée large.
ESPAGNE, royaume d’Europe, au sud de la France.
ESPAGNOL, e, adj. d’Espagne.
ESPAGNOLETTE, s. f. ferrure de fenêtre à crochet et à bascule pour fermer.
ESPALIER, s. m.’arbres rangés contre un mur.
ESPÈCE, s. f. division du genre, contenant plusieurs individus ; état, condition ; cas particulier ; — au pl. argent monnoyé ; fortune.
ESPÉRANCE, s. f. attente de ce qu’on désire ; objet même de l’espérance ; jouissance idéale de l’avenir.
ESPÉRER, v. a. et v. n. é, ée, p. avoir espérance ; être dans l’attente d’un bien.
ESPIÈGLE, s. et adj. 2 g. fin, vif et malin.
ESPIÈGLERIE, s. f. malice d’enfant.
ESPINGOLE, s. f. fusil dont le canon est évasé.
ESPION, s. m. qui épie, observe pour redire.
ESPIONNAGE, s. m. action, métier d’espionner.
ESPIONNER, v. a. é, ée, p. épier, observer en espion ; —, v. n. servir d’espion.
ESPLANADE, s. f. espace uni et découvert.
ESPOIR, s. m. (sans pl.) espérance.
ESPONTON, s. m. demi-pique (arme ancienne).
ESPRIT, s. m. être incorporel ; ange ; âme de l’homme ; imagination ; sagacité ; jugement ; principe de conduite ; fluide subtil.
ESQUIF, s. m. petit canot.
ESQUILLE, s. f. (ll m.) petit éclat de bois ; éclat d’un os fracturé.
ESQUIMAUX, s. m. pl. peuple de l’Amérique septentrionale.
ESQUINANCIE, s. f. inflammation du gosier.
ESQUIPOT, s. m. sorte de tirelire.
ESQUISSE, s. f. ébauche d’un tableau, d’une statue, etc.
ESQUISSER, v. a. é, ée, p. faire une esquisse.
ESQUIVER, v. a. é, ée, p. éviter adroitement ; s’—, v. pr. sortir adroitement d’embarras.
ESSAI, s. m. expérience ; épreuve faite d’une chose ; échantillon.
ESSAIM, s. m. volée de jeunes abeilles ; fig. multitude.
ESSAIMER, v. n. se dit des ruches d’où sort un essaim.
ESSANGER, v. a. é, ée, p. laver le linge sale avant de le mettre à la lessive.
ESSARTER, v. a. é, ée, p. défricher un terrain.
ESSAYER, v. a. é, ée, p. (se conj. c. payer) éprouver une chose, la mettre à l’épreuve ; s’efforcer ; —, v. n. faire un essai ; s’—, v. pr. faire l’épreuve de ses forces.
ESSAYEUR, s. m. préposé à l’essai des métaux.
ESSE, s. f. cheville de fer en forme de S.
ESSENCE, s. f. nature d’une chose ; huile aromatique.
ESSENTIEL, lle, adj. qui appartient à l’essence ; nécessaire ; essentiel, s. m. le point essentiel.
ESSENTIELLEMENT, adv. par son essence ; solidement.
ESSIEU, s. m. pièce qui traverse le moyeu des roues.
ESSOR, s. m. vol de l’oiseau qui s’élève ; action d’essayer ses forces.
ESSORER, v. a. é, ée, p. faire sécher à l’air.
ESSORILLER, v. a. é, ée, p. (ll m.) couper les oreilles.
ESSOUFFLER, v. a. é, ée, p. mettre hors d’haleine.
ESSUCQUER, v. a. é, ée, p. ôter le moût d’une cuve.
ESSUI, s. m. lieu pour faire sécher.
ESSUIE-MAIN, s. m. linge pour essuyer les mains.
ESSUYER, v. a. é, ée, p. frotter pour ôter l’eau, la poussière, etc. ; sécher ; supporter, souffrir.
EST, s. m. orient ; un des 4 poins cardinaux.
ESTACADE, s. f. digue de pieux, de chaînes pour fermer un port, pour détourner l’eau.
ESTAFETTE, s. f. courrier d’une poste à l’autre.
ESTAFILADE, s. f. balafre, coupure au visage.
ESTAME, s. f. laine tricotée à l’aiguille.
ESTAMINET, s. m. lieu de réunion de fumeurs et de buveurs.
ESTAMPE, s. f. image imprimée avec une planche gravée ; outil de serrurier pour estamper.
ESTAMPER, v. a. é, ée, p. faire une estampe, une empreinte.
ESTAMPILLE, s. f. (ll m.) sorte de timbre avec signature ; instrument pour estampiller.
ESTAMPILLER, v. a. é, ée, p. marquer avec l’estampille.
ESTER, v. n. comparaître en justice.
ESTIMABLE, adj. 2 g. digne d’estime.
ESTIMATEUR, s. m. qui apprécie et détermine la valeur d’une chose.
ESTIMATIF, ive, adj. acte qui fixe le prix d’un travail.
ESTIMATION, s. f. évaluation.
ESTIME, s. f. opinion favorable qu’on a d’une personne ou d’une chose.
ESTIMER, v. a. é, ée, p. priser ; fixer la valeur de ; faire cas de quelqu’un ; —, v. n. présumer, croire.
ESTOC, s. m. ancienne épée ; pointe de l’épée ; brin d’—, bâton ferré.
ESTOCADE, s. f. coup d’épée.
ESTOMAC, s. m. partie intérieure du corps qui reçoit et digère les aliments ; partie extérieure qui y répond.
ESTOMAQUER (s’), v. pr. é, ée, p. s’offenser (fam.).
ESTOMPE, s. f. rouleau de papier ou de peau coupé en pointe pour estomper.
ESTOMPER, v. a. é, ée, p. étendre le crayon avec une estompe.
ESTRADE, s. f. lieu élevé sur un plancher ; chemin.
ESTRAGON, s. m. herbe potagère, odorante.
ESTROPIAT, s. m.’mendiant de profession estropié, ou qui feint de l’être.
ESTROPIER, v. a. é, ée, p. ôter l’usage d’un membre ; mutiler ; altérer ; blesser.
ESTURGEON, s. m. poisson de mer.
ET, conj. qui lie les parties du discours et les membres d’une phrase ; et cætera, s. m. pl. et le reste.
ÉTABLE, s. f. lieu où l’on renferme les bestiaux.
ÉTABLER, v. a. é, ée, p. mettre dans l’étable.
ÉTABLI, s. m. grosse table des menuisiers, serruriers, etc.
ÉTABLIR, v. a. i, ie, p. rendre stable ; fixer ; mettre en bon état ; former, composer ; s’—, v. pr. se fixer, former un établissement.
ÉTABLISSEMENT, s. m. action d’établir ; institution ; commencement.
ÉTAGE, s. m. espace entre deux planchers dans un bâtiment ; degré d’élévation ; état ; condition.
ÉTAGER, v. a. é, ée, p. ranger par étages.
ÉTAGÈRES, s. f. pl. tablettes par étages.
ÉTAI, s. m. pièce de bois pour soutenir un mur qui menace ruine.
ÉTAIM, s. m. partie la plus fine de la laine cardée.
ÉTAIN, s. m. métal blanc très-fusible.
ÉTAL, s. m. table, boutique de boucher (pl. étaux).
ÉTALAGE, s. m. exposition de marchandises à vendre ; action de montrer avec ostentation.
ÉTALAGISTE, s. et adj. 2 g. marchand qui étale en plein air.
ÉTALER, v. a. é, ée, p. exposer en vente ; montrer ; étendre ; faire parade.
ÉTALEUR, s. m. marchand qui étale.
ÉTALIER, s. m. boucher qui a un étal.
ÉTALON, s. m. cheval entier ; modèle de poids et de mesures.
ÉTALONNER, v. a. é, ée, p. marquer un poids, après vérification sur l’étalon.
ÉTAMAGE, s. m. action, art d’étamer.
ÉTAMER, v. a. é, ée, p. enduire le cuivre, le fer, etc. avec de l’étain fondu ; mettre le tain à une glace.
ÉTAMEUR, s. m. qui étame.
ÉTAMINE, s. f. tissu léger pour passer une poudre, une liqueur ; étoffe non croisée ; — au pl. petits filets qui s’élèvent du centre des fleurs.
ÉTAMINIER, s. m. qui fait de l’étamine.
ÉTAMPER, v. a. é, ée, p. percer un fer de cheval.
ÉTAMPES, chef-lieu d’arr. du dép. de Seine-et-Oise.
ÉTAMURE, s. f. étain pour étamer.
ÉTANCHEMENT, s. m. action d’étancher ; ses effets.
ÉTANCHER, v. a. é, ée, p. arrêter l’écoulement d’un liquide ; — la soif, l’apaiser.
ÉTANÇON, s. m. pièce de bois pour soutenir un mur ou des terres.
ÉTANÇONNER, v. a. é, ée, p. soutenir avec des étançons.
ÉTANG, s. m. amas d’eau stagnante ; réservoir où l’on nourrit du poisson.
ÉTAPE, s. f. distribution de vivres aux troupes en marche ; lieu où on les distribue.
ÉTAT, s. m. disposition d’une personne, ou d’une chose ; condition ; gouvernement ; pays sous une même domination ; liste, registre ; inventaire ; dépense.
ÉTAT-MAJOR, s. m. corps des principaux officiers (pl. états-majors).
ÉTATS-UNIS DE L’AMÉRIQUE, république de l’Amérique septentrionale.
ÉTAU, s. m. instrument de serrurier pour presser les pièces que l’on travaille (pl. étaux).
ÉTAYEMENT, s. m. action d’étayer ; état de ce qui est étayé.
ÉTAYER, v. a. é, ée, p. soutenir avec des étais.
ÉTÉ, s. m. saison la plus chaude de l’année (de juin à septembre).
ÉTEIGNOIR, s. m. instrument en forme d’entonnoir pour éteindre une lumière.
ÉTEINDRE, v. a. irr. (se conj. c. feindre) faire cesser l’action du feu ; tempérer ; abolir ; s’—, v. pr. cesser de brûler ; mourir lentement.
ÉTENDAGE, s. m. perches ou cordes pour étendre.
ÉTENDARD, s. m. drapeau de cavalerie.
ÉTENDOIR, s. m. instrument pour étendre ; lieu ou l’on étend.
ÉTENDRE, v. a. (se conj. c. tendre) déployer en long et en large ; suspendre ; augmenter ; agrandir ; s’—, v. pr. se coucher tout de son long.
ÉTENDUE, s. f. dimension (sans pl.)
ÉTERNEL (l’), s. m. Dieu ; l’Être suprême ; éternel, lle, adj. sans commencement et sans fin ; éternelle, s. f. sorte d’étoffe ; plante (immortelle blanche).
ÉTERNELLEMENT, adv. d’une manière éternelle.
ÉTERNISER, v. a. é, ée, p. rendre éternel ; s’—, v. pr. se prolonger.
ÉTERNITÉ, s. f. durée sans commencement ni fin.
ÉTERNUER, v. n. faire un éternument.
ÉTERNUMENT, s. m. mouvement subit de convulsif de muscles du nez.
ÉTÉSIENS, adj. et s. m. p. (vents —) réguliers pendant plusieurs jours.
ÉTÊTEMENT, s. m. action d’étêter un arbre.
ÉTÊTER, v. a. é, ée, p. couper la tête d’un arbre.
ÉTHER, s. m. fluide très subtil qu’on suppose au dessus de l’atmosphère ; liqueur spiritueuse très-volatile.
ÉTHÉRÉ, ée, adj. qui appartient à l’élixir.
ÉTHIQUE, s. f. science des mœurs ; morale.
ETHNOGRAPHIE, s. f. description des mœurs d’une nation.
ÉTIER, s. m. canal qui conduit l’eau dans les marais salants.
ÉTINCELANT, e, adj. qui étincelle.
ÉTINCELER, v. n. briller, jeter des éclats de lumière.
ÉTINCELLE, s. f. petite parcelle de feu ; bluette qui jaillit d’un corps électrisé.
ÉTINCELLEMENT, s. m. éclat de ce qui étincelle.
ÉTIOLEMENT, s. m. altération des plantes qui s’étiolent.
ÉTIOLER (s’), v. pr. é, ée, p. s’altérer ; se dit des plantes qui végètent à l’ombre.
ÉTIQUE, adj. 2 g. maigre, décharné ; attaqué d’une maladie qui dessèche.
ÉTIQUETER, v. a. é, ée, p. mettre une étiquette.
ÉTIQUETTE, s. f. petit écriteau sur un sac, un paquet, etc. ; cérémonial de cour ; usages dans la société.
ÉTIRER, v. a. é, ée, p. étendre, allonger en tirant ; s’—, v. pr. s’allonger en étendant les bras.
ÉTISIE, s. f. maladie qui dessèche le corps.
ÉTOFFE, s. f. tissu de laine, de soie, de fil, etc., pour les habits, les meubles, etc. ; fig. nature, qualité ; capacité.
ÉTOFFÉ, ée, adj. bien vêtu, bien garni.
ÉTOFFER, v. a. é, ée, p. mettre de l’étoffe en quantité suffisante.
ÉTOILE, s. f. corps céleste qui brille pendant la nuit ; astérisque ; fêlure étoilée d’une bouteille.
ÉTOILÉ, ée, adj. semé d’étoiles ; fêlés en étoile.
ÉTOILER (s’), v. pr. é, ée, p. se fêler en étoile.
ÉTOLE, s. f. bande d’étoffe, ornement de prêtre.
ÉTONNAMMENT, adv. d’une manière étonnante.
ÉTONNANT, e, adj. qui étonne.
ÉTONNEMENT, s. m. surprise d’une chose inattendue ; admiration.
ÉTONNER, v. a. é, ée, p. causer de la surprise, de l’admiration ; ébranler par une forte commotion ; s’—, v. pr. être étonné.
ÉTOUFFANT, e, adj. qui fait que l’on étouffe ; qui ne peut respirer.
ÉTOUFFEMENT, s. m. difficulté de respirer ; suffocation.
ÉTOUFFER, v. a. é, ée, p. suffoquer, ôter la respiration ; fig. dompter ; —, v. n. respirer avec peine.
ÉTOUFFOIR, s. m. boîte pour étouffer le charbon ; petite soupape destinée à étouffer les sons du piano.
ÉTOUPE, s. f. rebut de filasse, de lin, etc.
ÉTOUPER, v. a. é, ée, p. boucher, garnir avec de l’étoupe.
ÉTOUPILLE, s. f. (ll m.) mèche imbibée d’eau-de-vie, roulée dans la poudre.
ÉTOURDERIE, s. f. action, caractère de l’étourdi.
ÉTOURDI, ie, s. et adj. imprudent, qui agit sans réflexion.
ÉTOURDIMENT, adv. d’une manière étourdie.
ÉTOURDIR, v. a. i, ie, p. causer dans le cerveau un ébranlement qui en dérange les fonctions ; étonner, surprendre ; importuner ; calmer la douleur ; s’—, v. pr. s’empêcher de réfléchir ; se distraire d’un mal.
ÉTOURDISSANT, e, adj. qui étourdit.
ÉTOURDISSEMENT, s. m. ébranlement du cerveau ; trouble, inquiétude.
ÉTOURNEAU, s. m. sansonnet ; jeune homme présomptueux.
ÉTRANGE, adj. 2 g. contraire à l’ordre, à l’usage commun.
ÉTRANGEMENT, adv. d’une manière étrange.
ÉTRANGER, ère, adj. et s. qui est d’une autre nation ; qui n’est pas de la famille ; qui n’a aucun rapport à une chose.
ÉTRANGETÉ, s. f. caractère étrange ; bizarrerie.
ÉTRANGLEMENT, s. m. resserrement excessif.
ÉTRANGLER, v. a. é, ée, p. faire perdre la respiration et la vie en pressant ou bouchant le gosier ; s’—, v. pr. s’ôter la respiration.
ÉTRAPE, s. f. faucille pour couper le chaume.
ÉTRAPER, v. a. é, ée, p. couper le chaume.
ÊTRE, s. m. ce qui est ; existence ; êtres (au pl.), disposition intérieure d’une maison.
ÊTRE, v. auxil. été, p. exister ; il sert à attribuer quelque chose à un sujet, quant à ses propriétés, ou aux circonstances de lieu, de temps, etc.
ÉTRÉCIR, v. a. i, ie, p. rendre étroit ; s’—, v. pr. devenir étroit.
ÉTRÉCISSEMENT, s. m. action d’étrécir ; état de ce qui est étréci.
ÉTRÉCISSURE, s. f. état de ce qui est étréci.
ÉTREINDRE, v. a. irr. (se conj. c. feindre) serrer fortement en liant.
ÉTREINTE, s. f. action d’étreindre ; serrement.
ÉTRENNE, s. f. présent à l’occasion du nouvel an ; première recette du jour ; premier usage d’une chose.
ÉTRENNER, v. a. é, ée, p. donner des étrennes ; acheter le premier à un marchand ; se servir le premier d’une chose ; —, v. n. recevoir le premier argent de la vente du jour.
ÉTRIER, s. m. sorte d’anneau pendant à la selle et qui sert d’appui aux pieds du cavalier.
ÉTRILLE, s. f. (ll m.) instrument de fer pour nettoyer le poil des chevaux.
ÉTRILLER, v. a. é, ée, p. (ll m.) frotter avec l’étrille ; battre ; faire payer trop cher.
ÉTRIPER, v. a. é, ée, p. ôter les tripes.
ÉTRIQUÉ, ée, adj. sans ampleur.
ÉTRIQUER, v. a. é, ée, p. rapetisser ; rétrécir.
ÉTRIVIÈRE, s. f. courroie qui tient l’étrier ; —, s. f. pl. coups de cette courroie.
ÉTROIT, e, adj. qui a peu de largeur ; borné.
ÉTROITEMENT, adv. à l’étroit ; à la rigueur ; fig. uni.
ÉTRONÇONNER, v. a. é, ée, p. couper un arbre jusqu’au tronc.
ÉTUDE, s. f. action d’étudier, application d’esprit ; essai de peinture ; cabinet d’homme d’affaires ; — au pl. connaissances acquises, éducation.
ÉTUDIANT, s. m. écolier ; qui étudie.
ÉTUDIÉ, ée, adj. affecté, fait avec soin ; fini ; feint.
ÉTUDIER, v. a. é, ée, p. s’appliquer pour apprendre ; méditer ; observer ; s’—, v. pr. s’appliquer, s’exercer à.
ÉTUI, s. m. petite boîte longue et étroite pour mettre des aiguilles ; sorte de boîte ajustée à la forme de l’objet que l’on veut y enfermer.
ÉTUVE, s. f. lieu qu’on échauffe pour sécher ; où l’on prend des bains.
ÉTUVÉE, s. f. manière de préparer les viandes.
ÉTUVER, v. a. é, ée, p. laver doucement ; mettre à l’étuve.
ÉTUVISTE, s. m. qui tient des bains, baigneur.
ÉTYMOLOGIE, s. f. origine d’un mot.
ÉTYMOLOGIQUE, adj. 2 g. qui a rapport à l’étymologie.
ÉTYMOLOGISTE, s. m. qui connaît l’origine des mots.
EUCHARISTIE, s. f. sacrement du corps et du sang de J.-C. sous les espèces du pain et du vin.
EUCOLOGE, s. m. livre de prières.
EUMÉNIDES, s. f. pl. furies (mythologie).
EUPHÉMISME, s. m. figure de rhétor. qui consiste à déguiser des idées désagréables sous des termes choisis.
EUPHONIE, s. f. son de voix agréable.
EURE, rivière qui prend sa source dans le dép. de l’Orne et se jette dans la Seine.
EURE-et-LOIRE, dép. dont Chartres est le chef-lieu.
EUROPE, l’une des cinq grandes parties du monde.
EUROPÉEN, nne, adj. qui est d’Europe.
EUSTACHE, s. m. couteau grossier à manche de bois.
EUX, pron. pers. m. pl. de lui.
ÉVACUANT, s. et adj. qui fait évacuer.
ÉVACUATION, s. f. action d’évacuer.
ÉVACUER, v. a. é, ée, p. vider, faire sortir.
ÉVADER (s’), v. pr. é, ée, p. s’enfuir furtivement.
ÉVALUATION, s. f. appréciation des choses.
ÉVALUER, v. a. é, ée, p. estimer une chose suivant sa valeur.
ÉVANGÉLIQUE, adj. 2 g. suivant l’Évangile.
ÉVANGÉLIQUEMENT, adv. d’une manière évangélique.
ÉVANGÉLISER, v. a. é, ée, p. et v. n. prêcher l’Évangile.
ÉVANGÉLISTE, s. m. chacun des quatre écrivains sacrés qui ont écrit l’Évangile.
ÉVANGILE, s. m. doctrine de J.-C., livre qui la contient.
ÉVANOUIR (s’), v. pr. (se conj. c. finir) tomber en défaillance ; disparaître.
ÉVANOUISSEMENT, s. m. défaillance.
ÉVAPORATION, s. f. exhalaison de l’humidité, de vapeurs ; fig. légèreté d’esprit.
ÉVAPORÉ, ée, adj. et s. dissipé, étourdi.
ÉVAPORER (s’), v. pr. é, ée, p. se résoudre en vapeur ; se dissiper ; —, v. a. — son chagrin, le soulager.
ÉVASÉ, ée, adj. à large ouverture.
ÉVASEMENT, s. m. état de ce qui est évasé.
ÉVASER, v. a. é, ée, p. agrandir une ouverture ; s’—, v. pr. s’élargir.
ÉVASIF, ive, adj. qui sert à éluder.
ÉVASION, s. f. fuite secrète ; action de s’évader.
ÉVÊCHÉ, s. m. diocèse d’évêque ; maison qu’il habite.
ÉVEIL, s. m. (l m.) alerte ; avis donné à quelqu’un sur une chose qui l’intéresse et à laquelle il ne pensait pas.
ÉVEILLÉ, ée, adj. (ll m.) vif, espiègle.
ÉVEILLER, v. a. é, ée, p. (ll m.) faire cesser le sommeil ; donner de la gaieté ; s’—, v. pr. cesser de dormir.
ÉVÉNEMENT, s. m. issue d’une chose, dénoûment ; aventure, incident remarquable.
ÉVENT, s. m. altération des aliments ou des liqueurs ; tête à l’—, étourdi.
ÉVENTAIL, s. m. (l m.) (pl. éventails) instrument pour agiter l’air et avec lequel on s’évente.
ÉVENTAILLISTE, s. m. (ll m.) fabricant d’éventails.
ÉVENTAIRE, s. m. plateau d’osier que portent les marchandes ambulantes.
ÉVENTÉ, ée, adj. évaporé, léger.
ÉVENTER, v. a. é, ée, p. donner du vent en agitant l’air ; exposer au vent ; s’—, v. pr. se donner de l’air ; se gâter à l’air.
ÉVENTOIR, s. m. éventail grossier à l’usage des cuisiniers.
ÉVENTRER, v. a. é, ée, p. fendre le ventre, en tirer les intestins.
ÉVENTUALITÉ, s. f. qualité de ce qui est éventuel.
ÉVENTUEL, lle, adj. fondé sur un événement incertain.
ÉVENTUELLEMENT, adv. d’une manière éventuelle.
ÉVÊQUE, s. m. chef d’un diocèse ; — in partibus, dont le diocèse est au pouvoir des infidèles.
ÉVERSION, s. f. renversement, ruine.
ÉVERTUER (s’), v. pr. s’efforcer.
ÉVICTION, s. f. action d’évincer.
ÉVIDEMMENT, adv. d’une manière évidente.
ÉVIDENCE, s. f. certitude manifeste ; qualité de ce qui est évident.
ÉVIDENT, e, adj. manifeste, clair, visible, démontré.
ÉVIDER, v. a. é, ée, p. faire une cannelure[illisible], un vide ; échancrer.
ÉVIER, s. m. pierre creusée où on lave la vaisselle.
ÉVINCER, v. a. é, ée, p. déposséder juridiquement ; renvoyer.
ÉVITABLE, adj. 2 g. qui peut être évité.
ÉVITER, v. a. é, ée, p. fuire ce qui déplaît ; se garantir ; s’—, v. pr. se fuir mutuellement.
ÉVOCABLE, adj. 2 g. qu’on peut évoquer.
ÉVOCATION, s. f. action d’évoquer.
ÉVOCATOIRE, adj. 2 g. qui sert à évoquer.
ÉVOLUTION, s. f. mouvement exécuté par les troupes.
ÉVOQUER, v. a. é, ée, p. rappeler à soi (se dit d’un tribunal.)
ÉVREUX, chef-lieu du dép. de l’Eure.
ÉVULSION, s. f. action d’arracher.
EX, prép. ci-devant.
EXACT, e, adj. qui a de l’exactitude ; régulier, ponctuel.
EXACTEMENT, adv. avec exactitude.
EXACTEUR, s. m. coupable d’exaction.
EXACTION, s. f. action d’exiger plus qu’il n’est dû, ou ce qui n’est pas dû.
EXACTITUDE, s. f. attention ponctuelle ; précision, justesse.
EXAGÉRATEUR, s. m. qui exagère.
EXAGÉRATIF, ive, adj. qui tient de l’exagération.
EXAGÉRER, v. a. é, ée, p. amplifier à l’excès les choses dont on parle.
EXALTATION, s. f. élévation du pape au pontificat ; fougue d’imagination, enthousiasme.
EXALTER, v. a. é, ée, p. louer, vanter à l’excès ; s’—, v. pr. s’enthousiasmer.
EXAMEN, s. m. recherche, observation ; épreuve pour juger de la capacité.
EXAMINATEUR, s. m. qui est chargé d’examiner.
EXAMINER, v. a. é, ée, p. faire examen ; regarder attentivement ; s’—, v. pr. examiner sa conscience.
EXASPÉRATION, s. f. action d’exaspérer ; état d’une personne exaspérée.
EXASPÉRER, v. a. é, ée, p. aigrir, irriter à l’excès.
EXAUCER, v. a. é, ée, p. écouter favorablement une prière ; accorder une demande.
EXCAVATION, s. f. action de creuser ; creux dans un terrain.
EXCAVER, v. a. é, ée, p. creuser profondément.
EXCÉDANT, s. m. ce qui excède ; —ante, adj. qui excède.
EXCÉDER, v. a. é, ée, p. outre-passer, aller au delà ; importuner ; fatiguer ; s’—, v. pr. se fatiguer, s’exténuer.
EXCELLEMMENT, adv. d’une manière excellente.
EXCELLENCE, s. f. degré éminent de perfection ; titre d’honneur ; par —, adv. à merveille.
EXCELLENT, e, adj. d’une bonté, d’une perfection supérieure.
EXCELLER, v. n. avoir un degré éminent de perfection ; surpasser, avoir la supériorité.
EXCEPTÉ, prép. à la réserve de.
EXCEPTER, v. a. é, ée, p. ne pas comprendre dans un nombre.
EXCEPTION, s. f. action d’excepter ; ce qui doit être excepté.
EXCEPTIONNEL, lle, adj. qui referme une exception.
EXCÈS, s. m. ce qui pass les bornes, les mesures de la raison ; déréglement ; violence.
EXCESSIF, ive, adj. qui excède les bornes raisonnables.
EXCESSIVEMENT, adv. avec excès.
EXCIPER, v. n. se prévaloir d’une exception.
EXCITANT, e, adj. médicament tonique et stimulant.
EXCITATION, s. f. action d’exciter.
EXCITER, v. a. é, ée, p. provoquer ; émouvoir ; animer ; causer ; s’—, v. pr. s’encourager réciproquement.
EXCLAMATIF, ive, adj. qui marque l’exclamation.
EXCLAMATION, s. f. cri de joie, de surprise, d’indignation ; point d’—, signe orthographique qui se met après une exclamation.
EXCLURE, v. a. irr. (se conj. c. conclure) écarter, éloigner, repousser.
EXCLUSIF, ive, adj. qui a la force d’exclure ; qui exclut toute autre chose.
EXCLUSION, s. f. action d’exclure ; acte qui exclut.
EXCLUSIVEMENT, adv. en excluant.
EXCOMMUNICATION, s. f. action d’excommunier, acte par lequel on excommunie.
EXCOMMUNIER, v. a. é, ée, p. retrancher de la communion de l’église.
EXCORIATION, s. f. écorchure de la peau.
EXCORIER, v. a. é, ée, p. écorcher la peau.
EXCRÉMENT, s. m. sécrétion ; ce qui sort du corps de l’animal ; matières fécales.
EXCRÉTION, s. f. sortie des humeurs ; matières évacuées.
EXCROISSANCE, s. f. tumeur, superfluité de chair, de matière.
EXCURSION, s. f. irruption au loin ; écart, digression.
EXCUSABLE, adj. 2 g. qui peut être excusé.
EXCUSE, s. f. raison pour s’excuser ou excuser les autres ; prétexte.
EXCUSER, v. a. é, ée, p. disculper quelqu’un ; admettre les excuses ; avoir de l’indulgence ; s’—, v. pr. se disculper ; chercher à se dispenser.
EXEAT, s. m. inv. permission de sortir, de changer de diocèse.
EXÉCRABLE, adj. 2 g. détestable, horrible.
EXÉCRABLEMENT, adv. d’une manière exécrable.
EXÉCRATION, s. f. horreur extrême ; imprécation, profanation des choses saintes.
EXÉCRER, v. a. é, ée, p. avoir en exécration ; détester (peu usité).
EXÉCUTABLE, adj. 2 g. qui peut être exécuté.
EXÉCUTANT, s. m. musicien concertant.
EXÉCUTER, v. a. é, ée, p. effectuer, accomplir ; mettre à exécution ; faire vendre des biens par autorité de justice ; mettre à mort ; s’—, v. pr. se soumettre, faire les sacrifices commandés par la nécessité.
EXÉCUTEUR, trice, s. qui exécute ; — des hautes œuvres, bourreau.
EXÉCUTIF, ive, adj. qui fait exécuter.
EXÉCUTION, s. f. action, manière d’exécuter ; peine de mort.
EXÉCUTOIRE, adj. 2 g. qui donne pouvoir d’exécuter.
EXEMPLAIRE, s. m. modèle ; copie imprimée d’un ouvrage ; —, adj. 2 g. qui donne l’exemple.
EXEMPLAIREMENT, adv. d’une manière exemplaire.
EXEMPLE, s. m. modèle ; action à imiter ou à éviter ; —, s. f. modèle d’écriture.
EXEMPT, s. m. ancien officier de police.
EXEMPT, e, adj. qui n’est point sujet, assujetti à…
EXEMPTER, v. a. é, ée, p. rendre exempt, dispenser.
EXEMPTION, s. f. dispense, grâce.
EXERCER, v. a. é, ée, p. dresser, instruire, former à quelque chose ; mettre en mouvement, en activité ; pratiquer ; mettre à l’épreuve ; —, v. n. agir en vertu de ; s’—, v. pr. s’appliquer à ; faire des l’exercice.
EXERCICE, s. m. action par laquelle on s’exerce ; fonctions actives ; évolutions militaires.
EXERGUE, s. m. espace réservé au bas d’une médaille pour y placer une date, une devise.
EXHALAISON, s. f. émanation d’un corps ; fumée, vapeur.
EXHALER, v. a. é, ée, p. pousser hors de soi des vapeurs, etc., s’évaporer ; soulager, dissiper ; s’—, v. pr. se répandre au dehors.
EXHAUSSEMENT, s. m. élévation.
EXHAUSSER, v. a. é, ée, p. élever plus haut.
EXHÉRÉDATION, s. f. action de déshériter.
EXHÉRÉDER, v. a. é, ée, p. déshériter.
EXHIBER, v. a. é, ée, p. représenter en justice.
EXHIBITION, s. f. action d’exhiber.
EXHORTATION, s. f. discours par lequel on exhorte.
EXHORTER, v. a. é, ée, p. exciter, engager au bien par ses discours.
EXHUMATION, s. f. action d’exhumer.
EXHUMER, v. a. é, ée, p. déterrer un corps ; fig. tirer de l’oubli.
EXIGEANT, e, adj. qui exige trop.
EXIGENCE, s. f. action d’exiger ; nécessité impérieuse.
EXIGER, v. a. é, ée, p. demander par droit ou par force ; obliger à.
EXIGIBILITÉ, s. f. qualité de ce qui est exigible.
EXIGIBLE, adj. 2 g. qui peut être exigé.
EXIGU, ue, adj. fort petit, insuffisant.
EXIGUITÉ, s. f. modicité, petitesse.
EXIL, s. m. bannissement ; éloignement forcé.
EXILÉ, ée, s. et adj. qui est en exil.
EXILER, v. a. é, ée, p. envoyer en exil, bannir, éloigner ; s’—, v. pr. s’absenter.
EXISTANT, e, adj. qui existe.
EXISTENCE, s. f. état de ce qui existe ; durée de la vie, manière de vivre.
EXISTER, v. n. être réellement ; manière dont on vit ; —, v. impers. il est, il y a.
EXODE, s. m. 2e livre du Pentateuque.
EXORABLE, adj. 2 g. qui se laisse fléchir.
EXORBITAMMENT, adv. avec excès.
EXORBITANT, e, adj. excessif.
EXORCISER, v. a. é, ée, p. chasser le démon.
EXORCISME, s. m. cérémonie pour exorciser.
EXORDE, s. m. première partie, début d’un discours.
EXOTIQUE, adj. 2 g. étranger au pays.
EXPANSIBILITÉ, s. f. faculté qu’ont les fluides de s’étendre.
EXPANSIBLE, adj. 2 g. qui peut s’étendre.
EXPANSIF, ive, adj. qui épanche ses sentiments.
EXPANSION, s. f. action de se dilater, de s’épancher.
EXPATRIATION, s. f. action de s’expatrier ; éloignement de la patrie.
EXPATRIER, v. a. é, ée, p. forcer à quitter sa patrie ; s’—, v. pr. abandonner sa patrie.
EXPECTANT, e, adj. qui attend.
EXPECTATIF, ive, adj. qui donne droit d’espérer, qui permet d’attendre.
EXPECTATIVE, s. f. espérance, attente.
EXPECTORANT, e, adj. qui fait expectorer.
EXPECTORATION, s. f. action d’expectorer.
EXPECTORER, v. a. é, ée, p. cracher.
EXPÉDIENT, s. m. moyen de terminer une affaire.
EXPÉDIER, v. a. é, ée, p. dépêcher, hâter l’exécution, terminer une affaire ; — des marchandises, les faire partir.
EXPÉDITEUR, s. m. chargé d’expédier des marchandises.
EXPÉDITIF, ive, adj. qui expédie promptement.
EXPÉDITION, s. f. action d’expédier ; célérité d’exécution ; entreprise de guerre ; envoi de marchandises ; copie d’un acte.
EXPÉDITIONNAIRE, s. m. qui fait des copies officielles ; copiste ; —, adj. 2 g. qui fait ou est chargé de faire une expédition.
EXPÉRIENCE, s. f. connaissance acquise par l’usage ; épreuve, essai.
EXPÉRIMENTAL, e, adj. fondé sur l’expérience.
EXPÉRIMENTÉ, ée, adj. qui a de l’expérience.
EXPÉRIMENTER, v. a. et v. n. é, ée, p. éprouver ; faire expérience.
EXPERT, s. m. nommé pour faire un rapport d’estimation.
EXPERT, e, adj. habile dans un art.
EXPERTISE, s. f. opération d’expert ; appréciation.
EXPERTISER, v. a. é, ée, p. faire une expertise.
EXPIATION, s. f. action d’expier.
EXPIATOIRE, adj. 2 g. qui expie.
EXPIER, v. a. é, ée, p. réparer un crime, une faute par un châtiment.
EXPIRANT, e, adj. qui expire.
EXPIRATION, s. f. action de rendre l’air qu’on a aspiré, fin d’un terme accordé ; échéance.
EXPIRER, v. a. é, ée, p. rendre l’air après l’avoir respiré ; —, v. n. mourir.
EXPLICABLE, adj. 2 g. qui peut être expliqué.
EXPLICATIF, ive, adj. qui explique le sens.
EXPLICATION, s. f. interprétation, éclaircissement ; action d’expliquer.
EXPLICITE, adj. 2 g. formel, clair, précis.
EXPLICITEMENT, adv. en termes formels.
EXPLIQUER, v. a. é, ée, p. donner l’explication ; s’—, v. pr. avoir une explication avec quelqu’un ; faire connaître sa pensée.
EXPLOIT, s. m. action de guerre mémorable ; assignation judiciaire.
EXPLOITABLE, adj. 2 g. qui peut être exploité, cultivé.
EXPLOITATION, s. f. action d’exploiter des bois, des terres.
EXPLOITER, v. a. é, ée, p. faire valoir, cultiver.
EXPLOITEUR, s. m. qui exploite des terres, des mines, etc.
EXPLORATEUR, s. m. qui va à la découverte.
EXPLORATION, s. f. action d’explorer.
EXPLORER, v. a. é, ée, p. chercher, examiner.
EXPLOSION, s. f. détonation ; éclat ; bruit subit ; mouvement impétueux.
EXPORTATEUR, s. m. celui qui exporte.
EXPORTATION, s. f. action d’exporter ; transport de marchandises.
EXPORTER, v. a. é, ée, p. transporter des marchandises au dehors d’un pays.
EXPOSANT, e, adj. et s. qui expose un fait, ou ses prétentions en justice ; —, s. m. fabricant, inventeur qui met ses produits à l’exposition.
EXPOSE, s. m. récit d’un fait.
EXPOSER, v. a. é, ée, p. mettre en vue ; placer, tourner vers ; mettre en péril ; raconter ; abandonner ; s’—, v. pr. se hasarder.
EXPOSITION, s. f. action d’exposer ; état de la chose exposée ; ensemble des produits de l’industrie française ; interprétation, explication.
EXPRÈS, s. m. message envoyé à dessein ; —, adv. à dessein.
EXPRÈS, sse, adj. très-précis ; formel.
EXPRESSÉMENT, adv. d’une manière expresse.
EXPRESSIF, ive, adj. énergique ; plein d’expression.
EXPRESSION, s. f. action d’exprimer le suc en pressant ; manière d’exprimer la pensée, de la représenter.
EXPRIMABLE, adj. 2 g. qui peut être exprimé.
EXPRIMER, v. a. é, ée, p. tirer le jus en pressant ; donner de l’expression ; s’—, v. pr. rendre sa pensée.
EX-PROFESSO, loc. adv. exprès ; avec toute l’érudition possible.
EXPROPRIATION, s. f. exclusion, privation de la propriété.
EXPROPRIER, v. a. é, ée, p. dépouiller de la propriété.
EXPULSER, v. a. é, ée, p. chasser avec violence ; déposséder.
EXPULSION, s. f. action d’expulser.
EXQUIS, e, adj. excellent, choisi avec soin.
EXSICCATION, s. f. desséchement.
EXSUDATION, s. f. action de suer ; suppuration.
EXTASE, s. f. égarement, ravissement d’esprit.
EXTASIER (s’), v. pr. é, ée, p. être ravi en extase.
EXTATIQUE, adj. 2 g. causé par l’extase.
EXTENSEUR, adj. m. muscle —, qui sert à étendre.
EXTENSIBILITÉ, s. f. qualité de ce qui peut s’étendre.
EXTENSIBLE, adj. 2 g. qui peut s’étendre.
EXTENSIF, ive, adj. qui exprime une extension.
EXTENSION, s. f. étendue ; action de ce qui s’étend ; explication.
EXTÉNUATION, s. f. affaiblissement ; diminution.
EXTÉNUER, v. a. é, ée, p. affaiblir peu à peu ; diminuer la gravité.
EXTÉRIEUR, e, adj. qui est au dehors ; —, s. m. dehors, apparence.
EXTÉRIEUREMENT, adv. à l’extérieur.
EXTERMINATEUR, s. m. qui extermine.
EXTERMINATION, s. f. action d’exterminer ; destruction entière.
EXTERMINER, v. a. é, ée, p. détruire entièrement.
EXTERNAT, s. m. pension composée d’élèves externes.
EXTERNE, adj. et s. 2 g. qui est du dehors ; élève d’un externat.
EXTINCTION, s. f. action d’éteindre ; cessation ; abolition.
EXTIRPATEUR, s. m. qui extirpe.
EXTIRPATION, s. f. action d’extirper ; destruction.
EXTIRPER, v. a. é, ée, p. déraciner, détruire entièrement.
EXTORQUER, v. a. é, ée, p. obtenir par force ou menaces.
EXTORSION, s. f. action d’extorquer.
EXTRACTIF, ive, adj. qui marque extraction.
EXTRACTION, s. f. action de tirer, d’extraire ; origine, naissance.
EXTRADITION, s. f. action de livrer à son gouvernement un criminel réfugié en pays étranger.
EXTRAIRE, v. a. irr. (se conj. c. traire) faire l’extraction ; faire un extrait.
EXTRAIT, s. m. produit d’une dissolution ; ce qu’on extrait d’un livre ; abrégé.
EXTRAJUDICIAIRE, adj. 2 g. hors des formes de la procédure.
EXTRAJUDICIAIREMENT, adv. sans observer les formes judiciaires.
EXTRAORDINAIRE, adj. 2 g. qui n’est pas selon l’usage ; qui n’arrive pas ordinairement.
EXTRAORDINAIREMENT, adv. d’une manière extraordinaire.
EXTRAVAGAMMENT, adv. d’une manière extravagante.
EXTRAVAGANCE, s. f. folie, bizarrerie ; caractère de celui qui ne suit que son caprice.
EXTRAVAGANT, e, adj. fou, bizarre.
EXTRAVAGUER, v. n. parler, agir sans raison.
EXTRAVASATION, s. f. épanchement du sang, d’un liquide.
EXTRAVASER (s’), v. pr. é, ée, p. s’épancher hors des vaisseaux.
EXTRÊME, adj. 2 g. excessif ; hors de raison ; outre mesure.
EXTRÊME-ONCTION, s. f. sacrement conféré avant la mort.
EXTRÊMEMENT, adv. beaucoup, au dernier point.
EXTRÉMITÉ, s. f. fin, bout ; excès ; derniers moments de la vie.
EXTRINSÈQUE, adj. 2 g. ce qui vient du dehors.
EXUBÉRANCE, s. f. surabondance.
EXUBÉRANT, e, adj. superflu, surabondant.
EXULCÉRATIF, ive, adj. qui forme des ulcères.
EXULCÉRATION, s. f. action de causer des ulcères ; commencement d’ulcère.
EXULCÉRER, v. a. é, ée, p. causer des ulcères ; fig. blesser, piquer.
EXUTOIRE, s. m. ulcère artificiel et momentané.
EX-VOTO, s. m. sing. et pl. (mots latins) offrande à la Divinité ou à un saint en commémoration d’une protection spéciale.