Parcs et BoudoirsA. Lemerre (p. 52-53).

Le luth.


Les méchancetés de la vie
Ont usé mon luth, à peu près ;
Mais il reste une corde exprès
Pour ne chanter que toi, ma Mie !

Que toi seule, toi mon seul but,
Toi qui me rendis doux et brave,
Naïf et subtil, jeune et grave,
Et refis une âme à ce luth.


Comme à Dieu va l’orgue céleste
Et l’orchestre Royal au Roi,
De cette corde qui me reste
Que la musique aille vers toi !