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à tous les usages, des bonbons, des pâtisseries délicieuses etc. : mais les marchandes étaient mises avec une propreté, elles avaient tant de graces et d’esprit, que plus d’un chalan s’offrit de bon cœur d’entrer de moitié dans leur commerce.

Après quelques tours de danse, et avoir fait admirer la richesse, le bon goût de leur costume et leur graces, Zoloé, Volsange et Lauréda prirent aussi possession d’un comptoir. Ce fut dans ce déguisement que Zoloé fit la conquête d’un capitaine Italien, Lauréda celle d’un colonel Espagnol, et Volsange, d’un milord Anglais. Le désœuvrement avait porté à la fête ces messieurs fraîchement débarqués de l’Italie d’où ils étaient venus ensemble. Ils se persuadèrent qu’ils pouvaient

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