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Bal.


Les scênes qui avaient suivi les calomnies mises en circulation avaient été trop violentes, elles pouvaient exciter à des enquêtes trop sérieuses pour qu’on ne s’empressât pas de les faire oublier. Aussi Lauréda la première proposa de donner un bal dans sa maison du Faubourg, et d’y inviter ce que la ville offrait de plus élégant et de plus distingué. Quelqu’événement naîtrait de cette nombreuse réunion des deux sexes ; et une anecdote ferait perdre le souvenir de l’autre.

Une décade entière fut employée aux préparatifs de la fête ; les salons furent ornés avec une somptuosité

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