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participé à la débauche la plus effrénée. Nous pouvons tous donner un démenti solemnel à cette calomnie, inventée pour dérober à une juste censure des personnages que le tems dévoilera un jour. Dans ces méprises, le seul à plaindre est Fessinot, car il a été le jouet du libertinage. Il vous doit des excuses ; et vous lui devez de l’indulgence. Après ces mots prononcés vivement, le vicomte de Sabar offrit la main à la marquise, salua et sortit avec Fessinot, laissant un vaste champ aux entretiens, pour ou contre ce qu’il venait d’affirmer.