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Un silence profond régnait dans l’assemblée. Tous brûlaient de voir le dénouement de cette comédie. Il était réservé à Fessinot et au Vicomte de Sabar de le donner.

On n’ignore pas l’intimité qui existait entre ces deux hommes. Le premier venait informer son épouse de l’arrivée du comte son père ; l’autre était un des habitués de la maison. — Bon, s’écrie en éclatant de rire la petite Gelna, voilà encore deux de nos champions. Venez, messieurs, convertir la marquise. Elle nie qu’elle fût des nôtres cette nuit ; elle nierait, je crois, la clarté du soleil.

Rien n’était plus plaisant que de voir d’un côté les contorsions de la marquise ; et de l’autre, le geste de