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rer tant d’outrage. — Monsieur, vous connaissez donc les coupables ? — Ah ! voilà ce qui fait que j’enrage de toute mon ame[1]. Mais il faut que je les découvre, que je mette à leurs trousses tous les limiers de la police, dussé-je y sacrifier une décade de mes indemnités ; je vais trouver le ministre, activer ses recherches, ou le faire

  1. D’Orbazan n’était de retour à la capitale que depuis trois mois. Il s’était renfermé dans un asyle solitaire, pendant les jours affreux de la terreur. Il n’est pas étonnant qu’il ne fût pas connu de Fessinot. Il en était de même de Pacôme et de Parmesan dont les noms n’étaient jamais parvenus jusqu’à lui. Quant aux dames, elles avaient trop de raisons de garder l’incognito pour se trahir. Aussi le secret ne perça-t-il que très-longtems après l’événement.

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