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que produisaient les objets sur leurs nouveaux champions.

À un léger bruit, les contemplateurs se retournent et trouvent une table chargée de tout ce qui peut animer l’appétit et flater le palais. De larges flacons de vin formaient les plus agréables pyramides. Six sièges environnaient la table et paraissaient destinés à autant de convives. Ce spectacle fit bientôt oublier l’autre à Pacôme et à Parmesan. Ces deux grivois lançaient sur les pâtés superbes et les autres provisions que portaient des plats magnifiques, un regard fixe d’avidité ; ils semblaient les dévorer. Pour Fessinot, livré à sa monotone indifférence, il parcourait l’appareil du festin en admirateur insensible, et accusait de profusion l’hôte fastueux qui en avait