sur toutes ces obscénités des yeux dévorés
de luxure. Ses veines gonflées
annonçaient le feu dont elles bouillonnaient.
Le mouvement convulsif de ses
lèvres, une ardeur qui se peignait dans
ses traits ; une ténacité à contempler
toutes les attitudes, décélaient la trempe
de son caractère et l’exaltation de
ses desirs. On l’eût pris dans cet état
pour un vrai Satyre, Fessinot, les lunettes
sur le nez, jetait des regards
froidement avides. Une rage concentrée
perçait dans son maintien. On s’appercevait
que son corps usé et impuissant
se refusait à répondre aux violentes
émotions que recevait son ame,
Zoloé et ses acolythes, mollement
assises dans une chaise longue, suivaient
à travers le voile d’une gaze
claire qu’on avait cloué à une lucarne
imperceptible, toutes les impressions
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