des ottomanes d’une mollesse, d’une
richesse étonnantes ; des lustres d’or
dont la tige soutient tous les attributs
naturels de l’amour ; des flambeaux en
gaine d’une forme extraordinaire ; mille
autres meubles précieux ornent le premier
salon. Ce n’était que le prélude
de ce que renferme le salon suivant.
Toutes les colonnes en sont de la porcelaine
la plus parfaite qui soit jamais
sortie de la main des hommes. Il est
impossible de voir rien d’aussi admirable
que les diverses peintures qu’on
y a mariées. Elles offrent en miniature
tout ce que la fable a raconté des
amours des divinités payennes. Le
coloris, l’expression, la nudité en sont
si gracieux, si vrais, si naturels qu’on
peut les regarder comme le plus sublime
effort de l’art. Eh ! bien, toutes
ces merveilles cessent de l’être à la
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