Page:Zoloé et ses deux acolythes, 1800.djvu/54

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 32 )


abandonné aux agens admis dans la confidence nécessaire pour y introduire et y voir les favorisés personnages que l’on juge dignes d’y offrir l’encens à la divinité du lieu. Plus loin, est une rotonde magnifique portée sur des colonnes de marbre jaspé. Des statues nues occupent les intervalles ; elles représentent tout ce que les imaginations les plus licencieuses ont enfanté de plus propre à provoquer aux amoureuses jouissances. Les maîtres les plus habiles n’ont pas rougi de consacrer leur ciseau à ces chefs-d’œuvre d’obscénité. Les frontons sont décorés de guirlandes travaillées avec un fini précieux. Le dôme est surmonté d’un Satyre qui regarde avec une complaisance infinie les prodigieuses marques de sa virilité. Une jeune nymphe debout sur le ceintre qui domine le por-