Page:Zoloé et ses deux acolythes, 1800.djvu/38

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
( 16 )


Ses yeux attentifs aux actions de sa maîtresse avaient démêlé l’énigme de son refroidissement subit.

D’un autre côté, Toinon qui, plus d’une fois, avait eu part à la surabondance de verve du jeune homme, lui confie dans un moment d’extase, le dénouement qui allait, sous deux jours, mettre l’amoureux D***, dans les bras de son amante.

Tous les noirs venins de la jalousie se rassemblent dans sa tête, il jure de se venger de la perfide ; et sur le champ, il en prépare le moyen. Il dénonce au chapelier, le complot formé contre l’honneur conjugal ; il soufle la rage dans son cœur. Le mari furieux ne méditait rien de moins que d’immoler à la fois l’adultère et son complice ; mais