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soufle de la nature ; quelques années l’ont bientôt flétrie ; cependant combien elle a de charmes pour nous séduire !

On ne peut l’entendre, sans être enchanté : tel est l’effet magique que produit la présence de Volsange. Elle porte sur un corps superbe, élevé, une tête noble et pleine de graces. Sur son aimable visage et sur toute sa personne, sont réunis les attraits les plus piquans : bouche divine, front couronné d’une riche chevelure ; des yeux d’où jaillissent mille traits de flamme, un sein que ne peut contenir un voile jaloux, un pied dessiné par l’amour… que d’autres achèvent le tableau, je brise mes crayons, ils sont impuissans pour le rendre. Le jeu de sa physionomie annonce infiniment de finesse, de pénétration et de résolution. Son regard, comme celui de l’aigle, fixe avec rapidité.