Page:Zoloé et ses deux acolythes, 1800.djvu/28

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 6 )

Vive, quoique déjà près d’atteindre son sixième lustre, enjouée et folâtre ; comme sa cousine ? elle n’a d’autre dieu que sa personne, d’autre bonheur que celui de jouir, d’autre tourment que la soif de l’or pour assouvir ses fantaisies et ses sens dévorés de convoitise.

Des hommes assez lâches pour abandonner la patrie malade à des empyriques, à des insensés qui l’ont tuée sous pretexte de la sauver, lui ont reproché d’avoir déserté leur parti. Elle se venge noblement de cette injuste prévention en servant avec courage, avec chaleur, les victimes de l’anarchie, les peureux, et ceux même qui ont à rougir de leur exaspération.

La beauté n’est rien ; ce n’est que le