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sans cesse entourée du cortège des plaisirs, qu’elle est heureuse ; hélas ! elle porte dans son sein un ver rongeur, le regret mortel d’avoir admis, pour époux, un homme confondu autrefois dans l’obscurité de la valetaille. Elle a beau ombrager, chaque jour, le front de cet insolent parvenu de ce panache qui ne blesse que l’amour-propre : une rupture amiable, un divorce même consenti pour la paix commune n’a pu faire oublier à la méchanceté qu’elle a porté l’ignoble nom de Fessinot.


Volsange avait épousé non le marquis d’Obzembak, capitaine des Suisses, noble et vaillant comme Tancrède, mais sa fortune. Les liaisons du sang avec Zoloé ont renforcé les nœuds de la sympathie entre ces deux femmes.

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