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ces ossemens qui soutiennent les
débris de mon être… » Et en même
tems le fantôme s’approche dans
son appareil lugubre, « Ciel ! ciel !
s’écrie-t-elle avec un accent de désespoir,
épargne à mes yeux cet
horrible spectacle. Malheureuse !
j’habite l’empire des morts… »
Les éclats rédoublés de la foudre, les
voûtes de l’infernal souterrain qui
paraissent s’écrouler, les flammes qui
voltigent de toutes parts, les gémissemens
qui se font entendre, glacent
sa langue. Une sueur froide coule
sur son visage ; la nature épuisée
par des émotions si vives succombe.
Ses couleurs si fraîches et si belles
disparaissent ; son teint est livide ; ses
yeux éteints annoncent que sa dissolution
est consommée.
C’est alors que le féroce anglais