voilà dans une petite pièce d’une propreté
charmante. Les meubles étaient
assortis à la demeure. La lumière vacillante
d’une lampe l’éclairait. Volsange
admirait avec attendrissement le
portrait d’un hermite pleurant sur les
faiblesses de ses jeunes ans. Tout à
coup la lumière s’éteint, elle appèle
Forbess ; un silence profond. Le plancher
s’enfonce, elle tombe assez rapidement
dans une profondeur. Étourdie
de la chûte, ses sens l’abandonnent.
Son réveil est pénible. Elle ignore où
elle est, depuis quel tems elle habite
ce caveau. — Ô cruel, ô barbare !
s’écrie-t-elle à travers de longs sanglots ;
c’est donc ainsi que tu réalises
ta vengeance ! rassasié de mes plus
tendres prédilections, tu me plonges
dans un tombeau ! Je n’ai donc passé par
toutes les vicissitudes de la prospérité
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