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cuser, en considérant sa fortune et la brillante destinée qu’on lui prépare. — Vraiment, dit Milord, on parle de son mariage avec le baron d’Orsec. — Lauréda m’a confié ce secret, dit gravement l’Espagnol. Conçoit-on une pareille union ? — Je vois bien, reprend l’Italien, que vous ne connaissez pas le baron. Cet homme ne rêve que la gloire et tous les genres de gloire. Il ne se borne pas à être un autre César, un Péricles, un Solon. Il veut donner au monde l’exemple de toutes les vertus qui ont honoré l’humanité. Téméraire dans les combats, c’est pour montrer au soldat le chemin de la victoire. Impénétrable dans le conseil ; il ne rassemble les opinions que pour perfectionner la sienne ; et celle qu’il adopte est toujours la meilleure ou la plus heureuse. L’avenir

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