en effet de quoi s’amuser, en voyant
la prodigue générosité de Milord dont
les guinées roulaient avec rapidité
vers celles de Volsange ; les contorsions
de l’Italien à chaque chance
malheureuse, et l’air grave de l’Espagnol
dans la bonne et la mauvaise
fortune. Quelques bourdons oisifs circulaient
çà et là et paraissaient faire
diversion à la triste monotonie des
joueurs. En moins de deux heures,
les trois fédérées font une rafle complète
sur l’or de leurs adversaires.
Milord avait perdu quatre mille
louis sur parole ; et il ne s’arrêtait pas.
Il fallut que ces dames mîssent un
frein à cette fureur. — Leur bonheur,
disaient-elles, était trop opiniâtre.
Il n’y avait pas de générosité
à battre des vaincus. Elles se savaient
mauvais gré de les avoir engagés
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