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Il n’est rien qui vaille le bonheur d’avoir pu vous être utile. Il n’est personne ici qui n’envie mon étoile. — Vous êtes bien obligeant, monsieur. Donnez-moi la main, ajoute-t-elle d’un ton extrêmement touché, je voudrais rejoindre ma voiture. Et voilà Parmesan qui fend la presse, fier comme un triomphateur romain.

Le flot des curieux s’amoncèle sur le passage. On se demande quelle est cette belle femme, quel est l’homme superbe qui l’accompagne. Les lis de la pâleur avaient remplacé l’incarnat qui colorait les joues de la marquise, et ajoutaient à l’intérêt qu’inspire une très jolie figure. Parmesan avait le teint animé et un air de satisfaction qu’il était impossible de ne pas remarquer. Le joli petit maître, favori en titre