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NANA

lait avec Zoé, l’aperçut à cette heure, faite comme une souillon, la face renversée, elle comprit tout de suite.

— Hein ? ça y est ! cria-t-elle. Je t’avais bien dit qu’il t’enlèverait la peau du ventre… Allons, entre, tu seras toujours bien reçue chez moi.

Zoé s’était levée, murmurant avec une familiarité respectueuse :

— Enfin, madame nous est rendue… J’attendais madame.

Mais madame Lerat voulut que Nana embrassât tout de suite Louiset, parce que, disait-elle, c’était son bonheur, à cet enfant, que la sagesse de sa mère. Louiset dormait encore, maladif, le sang pauvre. Et, lorsque Nana se pencha sur sa face blanche et scrofuleuse, tous ses embêtements des derniers mois la reprirent à la gorge et l’étranglèrent.

— Oh ! mon pauvre petit, mon pauvre petit ! bégaya-t-elle dans une dernière crise de sanglots.