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LES REPOUSSOIRS.

frances. Elle a eu pour clientes des filles que tout Paris connaît et qui ont montré bien de la dureté à son égard. De grâce, mesdames, ne déchirez pas les dentelles qui vous parent, soyez douces pour les laides, sans lesquelles vous ne seriez point jolies !

Mon repoussoir était une âme de feu, qui, je le soupçonne, avait beaucoup lu Walter Scott. Je ne sais rien de plus triste qu’un bossu amoureux ou qu’une laide broyant le bleu de l’idéal. La misérable fille aimait tous les garçons dont son lamentable visage attirait les regards et les faisait se fixer sur celui de ses clientes. Supposez le miroir amoureux des alouettes qu’il appelle sous le plomb du chasseur.

Elle a vécu bien des drames. Elle avait des jalousies terribles contre ces femmes qui la payaient comme on paye un pot de pommade ou une paire de bottines. Elle était une chose louée à tant l’heure, et il se trouvait que cette chose avait des sens. Vous figurez-vous ses amertumes, tandis qu’elle souriait, tutoyant