Page:Zola - Le Vœu d’une morte, 1890.djvu/138

Cette page n’a pas encore été corrigée


VIII


Le lendemain, Daniel était installé chez M. Tellier. Il occupait, au quatrième étage, une chambre assez vaste, dont la fenêtre s’ouvrait dans un angle du corps de logis donnant sur la cour. Il devait travailler le matin, de huit heures à midi, dans le cabinet. Le travail se bornait à écrire quelques lettres et à écouter les harangues interminables du député, qui semblait vouloir expérimenter ses discours sur son secrétaire. Puis, l’après-midi, il s’occupait à mettre en ordre l’ouvrage dans lequel M. Tellier s’était noyé. La soirée lui appartenait.

Il avait témoigné le désir de manger dans sa