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pauvre Blanche avait été une sotte en épousant un homme qui prenait tout le plaisir pour lui.

Elle s’était carrément mariée avec un industriel, comprenant qu’un tel homme travaillerait pour elle et qu’elle serait seule à puiser dans les sacs. Et elle y puisait à pleines mains, sachant qu’ils étaient inépuisables. Son calcul se trouva juste en tous points. M. Tellier garda ses habitudes de parvenu, il augmenta la richesse commune sans y toucher jamais. Sa femme, dans ses jours de belle humeur, se disait tout bas qu’elle était la de Rionne de la communauté.

Elle avait cependant une inquiétude. L’industriel tournait peu à peu à l’homme politique. Il parlait de la députation. Au fond, elle aurait préféré qu’il se tînt tranquille.

Quant à elle, elle était devenue la reine de la mode, et ce titre lui coûtait fort cher. Elle avait un renom d’extravagance délicieuse ; elle se jetait dans tous les ridicules, et les changeait aussitôt en suprêmes élégances.

Elle nourrissait une haine terrible contre