rence. J’ai pressé Marie plus étroitement, craignant quelque faiblesse.
— Levez-vous pour m’entendre, ai-je repris. Je veux en finir. Vous venez de chez Jacques, vous êtes encore toute échevelée de ses caresses. Vous n’auriez pas dû monter. Vous vous trompez de porte.
Laurence s’est levée.
— Alors tu me chasses ? a-t-elle demandé.
— Je ne vous chasse pas. Vous vous êtes chassée vous-même, en acceptant une autre demeure. Restez où vous êtes allée.
— Je ne suis allée nulle part. Tu te trompes, Claude. Il n’y a pas de baisers étrangers sur mes lèvres. Je t’aime.
Elle avançait à petits pas, fascinante, les bras tendus.
— N’approchez pas, n’approchez pas, me suis-je écrié de nouveau avec un mouvement d’effroi. Je ne veux pas que vous me touchiez, je ne veux pas que vous tou-