voix me répondre & me donner une certitude.
Je suis monté chez Pâquerette.
Je n’étais jamais entré dans la chambre de cette femme. Cette chambre se trouve au septième étage, sous les toits ; elle est petite, mansardée, & reçoit le jour par une fenêtre oblique dont le carreau se lève à l’aide d’une tige en fer. Le papier des murs pend en lambeaux noirâtres ; les meubles, une commode, une table & un lit de sangle, s’appuient les uns contre les autres, pour ne pas tomber. Dans un coin, il y a une étagère en palissandre, avec des filets d’or le long des baguettes, chargée de verreries & de porcelaines. Le bouge est sale, encombré de vases de cuisine ébréchés, pleins d’eaux grasses ; il exhale une forte odeur de graillon & de musc, mêlée à cette senteur âcre & nauséabonde des vieilles gens.
Pâquerette était gravement enfoncée dans un fauteuil rouge, dont l’étoffe, usée par