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sourds des coups de tête qui désespérément s’y frappent…

Notre hypocrisie semblera seule au niveau de la barbarie de nos mœurs.


Et quelle hypocrisie !

Les journalistes eux-mêmes avec leurs feuilles se voilent la face. Ils ont des apostrophes indignées pour cette foule qui vient assister à la dernière seconde des condamnés. Ils parlent de rastaquouères qui ont l’audace de se faufiler à côté de la presse, pour contempler l’odieux spectacle — ils disent aussi spectacle malsain ! — et ils ne réfléchissent pas, les pauvres ! que c’est leur attitude approbative et complice qui le laisse se dérouler, ce spectacle. Ils ne réfléchissent pas que c’est à pleines colonnes de leurs journaux qu’ils font la publicité pour ces drames.

Et, vrai, elle a raison d’y assister, la foule. Elle verra. Et dans un suprême écœurement, un jour elle s’opposera aux représailles assassines.