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dans un carrosse attelé de quatre chevaux, le roi d’Italie et à sa droite l’empereur d’Allemagne en cuirassier blanc… Et c’étaient des vivats, et c’étaient des fleurs, et c’étaient des baisers — l’aplatissement d’une race devant un homme.

J’ignore comme certaines déductions se pressèrent subitement, mais à un moment donné, porté par la foule jusque près le landau royal, je m’élançais en avant, criant à pleins poumons :

Abbasso ! Abbasso l’imperatore !

Brodjaga, lui, s’était cramponné à la voiture et les deux souverains durent sentir son souffle sur la face quand il répéta :

Abbasso ! Abbasso !

Naturellement nous fûmes cueillis aussitôt, plus ou moins ligotés et prestement conduits à la questure. Ce en quoi on nous rendit gentil service, car je doute fort qu’il eût fait bon rester en cet instant parmi la plèbe napolitaine.

Il ne faudrait pas que la chauvinerie, pour