l’autre de vingt-cinq, avaient poussé des clameurs séditieuses sur le parcours du Président, et ils ajoutaient, les journaux : on a arrêté les deux énergumènes.
Un seul point me surprend, c’est qu’on ne les ait pas lynchés, comme, il y a quelques années, ce malheureux inventeur qui, pour fixer l’attention, tira un coup de pistolet en l’air, alors que la rue était encombrée par le landau présidentiel.
Le passage à tabac, en arrivant au poste, a dû être assez Premier Mai.
Les brigades centrales qui badinent avec l’amour en pourchassant, arrêtant et violentant, même les honnêtes femmes, ne badinent jamais avec ces petites histoires-là.
Des coups de bottes aux manifestants : et pigne, et paf, et pan… attrape ça, l’énergumène !
Il est sévèrement apprécié de s’en prendre au chef de la nation : on est resté monarchiste. À l’état latent, il y a le crime de lèse-majesté.