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présentants d’espérances têtues, même en Germanie, nul ne les a vilipendés. Au contraire leur abnégation, leur courage ont été lyriquement chantés. Eh bien ! la situation d’André est la même, il regrette Nice comme Antoine regrettait Metz, et pour l’un comme pour l’autre, il est une beauté en la lutte isolée.

Le niçois séparatiste se déclarant Français pour combattre seul dans une ville où des haines terribles l’entourent, André, est un téméraire.

Sa marotte peut être jugée, son attitude commande un égard.

Et le patriote français, le monomane, l’Horace cocardier qui s’équiperait pour le tuer en un corps à corps sans merci, le chauvin batailleur, avant le dernier combat, devrait un salut à ce Curiace.


Mais que nous sommes loin de saisir les décoratives grandeurs, et comme tristement ceux qui ont évité le gâtisme des pornographies, échouent dans l’étroitesse des doctrines.