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…Si donc on n’est pas encore assez en dehors des modes pour audacieusement faire fi des cartels[1], si l’on ne se sent pas en main ce coup droit contre un préjugé, alors qu’on se batte — mais qu’on choisisse ses têtes !

À aucune raison, pas de chocs entre ceux qui se doivent comprendre. Il y a, de par les sinécures, assez de routiers de lettres et de politique, assez de notables bourgeois, assez d’accapareurs sans vergogne, assez de pontifes encombrants, pour ne songer jamais à d’autres adversaires.

Là, seulement, la lutte au couteau, à l’épée ou au pistolet est presque admissible.

Qui sait ? ce serait peut-être parfois de fécondes batailles.

Si, de parti pris, l’on n’était pas contre le duel, on tenterait d’être le spadassin qui ferait de la place dans ce monde-là.


  1. Écrit par le rédacteur un jour où… il se battait. — N. de l’É.