de publicité à ce qu’il appelait un scandale dans l’armée. La Lanterne a été seule à écrire :
« Peu de temps après l’arrivée du 1er chasseurs à Châlons-sur-Marne les jeunesses de la localité qui savent conserver des trésors de tendresse pour les élégants cavaliers, manifestèrent le plus vif dépit.
« Quoi ! pas un homme dans ces escadrons, elles avaient beau rivaliser de coquetterie, les militaires restaient insensibles. »
Ce cri, « pas un homme dans ces escadrons », est-il controuvé ? Cela équivaut à dire : sur le dos de tout le régiment on devrait coller l’unique étiquette.
Peut-être est-ce exagéré ?
Quand bien même ce serait la vérité — et là fleurit ma protestation — il est regrettable que, par ces jours de Mort aux gosses, aucun journal n’ait impartialement imprimé :
— Enfin, spectacle consolant, ce n’est pas dans notre armée qu’on a recours aux avorteuses !