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note de l’éditeur


L’éditeur voudrait, dès l’abord, indiquer le double but qu’il s’est proposé en publiant ce choix d’articles de l’Endehors[1]. Dans une de ses récentes chroniques des lettres, M. Jean de Mitty disait : « Je n’ai connu Zo d’Axa que par ses articles de l’Endehors, cette publication désormais fameuse dont il fut le créateur en même temps que le directeur. On sait les conséquences de l’entreprise et le bruit qu’elle fit de par le monde. La petite feuille, si modeste d’apparence et tellement précieuse d’allure qu’on l’eût prise plutôt pour un périodique de cénacle ou pour l’organe exclusif de quelques raffinés d’art, souleva plus de tempêtes et provoqua plus de passions qu’une émeute dans la rue. Violente, certes, elle l’était, et d’une violence qui, pour apparaître toujours sous une forme littéraire, subtile, composée, ne pénétrait pas moins profondément dans les esprits et ne gagnait pas moins à son objet les volontés éparses, les énergies en mal d’une direction précise. Opportune ou non, l’influence de l’Endehors s’exerça effective. Je n’ai pas à la discuter ici et me garderai d’y toucher. Mais, à côté de son action proprement po-

  1. Le journal portait en épigraphe cette phrase de d’Axa : « Celui que rien n’enrôle et qu’une impulsive nature guide seule, ce hors la loi, ce hors d’école, cet isolé chercheur d’audelà ne se dessine-t-il pas dans ce mot : l’Endehors ? »