Et forcément nous allons mal compris comme des étrangers, et c’est ici et c’est là, c’est partout que nous sommes étrangers.
Pourquoi ?
Parce que nous ne voulons pas réciter de nouveaux catéchismes, ni surtout faire semblant de croire à l’infaillibilité des doctrines.
Il nous faudrait une complaisance vile pour paraître admettre sans réserve un ensemble de théories. Cette complaisance nous ne l’avons point. Il n’y a pas eu de Révélation : nous gardons notre enthousiasme vierge pour une Ferveur. Viendra-t-elle ?
Aussi bien, si le terme ultime nous échappe, nous ne boudons pas à la besogne ; notre époque est de transition et l’homme affranchi a son rôle.
La société autoritaire nous est odieuse, nous préparons l’expérience d’une société libertaire.
Incertains de ce qu’elle donnera, nous souhaitons quand même cette tentative — ce changement.