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DE MAZAS À JÉRUSALEM

ser, plus tard, d’avoir dévalisé des villas à Ficquefleur et fait sauter des restaurants à Paris ?

Coûte que coûte — et c’est à nous seuls que ça coûtait, on voulait se débarrasser de l’Endehors.

On pensait disperser un groupe suspect, refroidir le zèle, imposer silence, éteindre un foyer.

Ce fut une brise légère sur le feu.

D’ailleurs, intelligemment, je n’avais plus rien à ménager, cyniquement décidé que j’étais à me dérober aux sollicitudes policières. Pour cela, une bonne raison se posait, à part mon amour de liberté : la vie même de mon journal.

Et puis le charme de toute licence et de parler sans atténuation.

Au sortir de l’audience, encore sous l’impression de la comédie judiciaire, je lançai la flèche du Parthe. Les feuillets que j’écrivis alors me valurent accessoirement de nouvelles poursuites ; mais d’abord l’intense plaisir