nier leur identité. Voilà l’avantage apparent. Il y en a d’autres :
M. Bertillon fait des affaires.
Ce Monsieur qui cède aux journaux, pour quelques lignes de réclame, les portraits d’assassins célèbres, laisse vendre ces mêmes portraits fort cher à des amateurs.
Aujourd’hui, si c’est le tour de modestes personnalités qui ne seront pas très demandées, si l’on nous impose à nous l’avilissante inquisition, M. Bertillon, le métromane, corsera du moins sa collection.
À un étage supérieur, devant l’atelier de photographie où se confectionne le petit musée, nous prenons rang pour la pose. Je perçois de naïves coquetteries : des mains se passent ondulantes dans les crinières les plus hirsutes.
L’atelier communique à la salle des mensurations par un étroit escalier. Nous demeurons sans surveillance et l’on se remet à causer.
Je conte l’explosion du boulevard Magenta.
Alors c’est comme un soulagement de cons-