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DE MAZAS À JÉRUSALEM

rue Cuvier, à l’angle de l’une des entrées du Jardin des Plantes.

Le brigadier de service, un vieux à l’œil soupçonneux, ne vit pas sans inquiétude que je portais une cravate flottante : pour éviter la responsabilité d’un suicide par la lavallière, il confisqua la cravate.

Mon entrée au violon se fit ainsi dans une tenue incorrecte.

Il est vrai que, dans le réduit noir et puant où l’on me poussa, la chose ne fut pas remarquée, attendu que j’eus pour compagnons trois ivrognes uniquement occupés à inonder les alentours en des hoquets éclaboussants.

Plus tard on amena aussi une connaissance à moi, le père Lapurge, célèbre au quartier latin pour des chansons pas banales où le mot dynamite éclate au refrain.

C’est un maçon, le père Lapurge, chauve, replet, la figure rose et placide.

Et si tranquille et si doux.

L’on dirait un petit commerçant du Marais — il terrorise les parages du Panthéon.

Je lui demandais déjà de me chanter l’une