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POUR LES ASSASSINS


On m’avait jeté au fond de la barque.

Ligoté au point d’en respirer mal, les drogmans m’avaient encore attaché à la banquette. Un cavas, assis à l’arrière, maintenait le pavillon du consulat qui s’insurgeait au vent. Les vagues courtes, brusques, rétives, se bousculaient, se terrassaient en blancheur sur les récifs roux. Nous avancions, ballottés entre les brisants de la passe.

Je peux garantir qu’en tel cas on distingue