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DE MAZAS À JÉRUSALEM

hommes se cramponnaient superstitieusement à moi comme si, par quelque charme mystérieux, je pouvais encore m’échapper.

Puis vint le consul français, tout essoufflé.

Il approuva en connaisseur et me fit, de plus, entraver les jambes.

Qu’attendait-on pour en finir, pour m’embarquer et que tout fût dit ?

Le consul devint solennel.

On attendait quelque chose qui déjà aurait dû être là ; mais que l’on verrait au moins dans la barque pour le transport du fugitif — quelque chose d’indispensable.

Quelque chose d’officiel.

Ce quelque chose, je l’attendis trois quarts d’heure sous les huées d’une populace bigarrée. Ce quelque chose, on était allé le chercher très loin, à un autre bout de la ville, au consulat :

C’était le Drapeau.