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DE MAZAS À JÉRUSALEM

Et je restais là sous l’averse, comme en un repos d’étape.

L’hôpital se désignait en une masse imposante plus sombre, je distinguais encore le pavillon que j’avais fui, et sous la tente j’apercevais là-bas les janissaires accroupis en des poses lasses.

Et c’était un spectacle étrange.

Puis de nouveau je regardai le large chemin discrètement silencieux. Cinq mètres ! Il le fallait. Et je me laissai aller, confiant, vers cette amie : la grand’route.

L’accueil fut rude : je boitais en me relevant. Mais cela se passa dès les premières enjambées.

J’étais libre.