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DE MAZAS À JÉRUSALEM

Jaffa s’annonçait plutôt inhospitalier.

Enfin l’on atteignit la côte escarpée.

Je m’élançai.

J’avais à peine mis pied à terre qu’une dizaine d’hommes m’entourèrent : des Turcs et des Levantins.

Ils me sommèrent de les suivre.

Où ça ? Je le verrais bien. J’hésitais. Ils m’empoignèrent.

Résister eut été puéril. Appeler la police turque ? mais elle était là approbative, prête à donner main forte.

Je marchais au milieu de l’escorte bizarre et nous allions en la pente roide des rues étroites vers la ville haute.

En somme, qu’avais-je à redouter ? Tout s’expliquerait. Une aventure de plus — et peut-être drôle.

Arrivé devant une grande bâtisse où flottait le drapeau français, on me dit :

— C’est ici, venez, c’est l’hôpital.

C’était l’hôpital, en effet. Une sœur évidemment prévenue me fit les honneurs du parloir